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LaRouche : l’accord du G-20 doit être rejeté

vendredi 3 avril 2009, par Lyndon LaRouche

2 avril 2009 (LPAC) – Suite à la publication du communiqué officiel du G-20 à Londres, Lyndon LaRouche déclara : « Ce qu’ils proposent revient à recommander du cyanure pour guérir un mal de tête. C’est un remède qui achève le malade. »

Il faisait allusion à la supposition sous-tendant l’ensemble du communiqué, énoncée dans le troisième point : « Nous pensons que la seule fondation authentique pour une mondialisation soutenable et une prospérité en croissance pour tous, est une économie mondiale ouverte, fondée sur les principes du marché, une régulation efficace, et des institutions mondiales fortes. » Plus loin, le communiqué poursuit : « Nous entreprenons une expansion fiscale concertée sans précédent (…) qui, dès la fin de l’an prochain, s’élèvera à 5000 milliards de dollars, augmentera les rendements de 4%, et accélèrera la transition vers une économie verte. »

LaRouche qualifia ces déclarations de « confessions d’une assemblée de malades mentaux ».

« C’est du fascisme à la sauce d’Oswald Mosley. Mosley serait extasié, tout comme H.G. Wells, qui le soutenait en 1933. A cette époque, les alliés de la City de Londres à Wall Street soutenaient Mussolini, comme le faisait le grand pragmatiste américain, John Dewey. Ils soutenaient aussi Hitler, comme un Mussolini allemand.

« C’est du fascisme combiné à de la folie. C’est un cas où l’esprit criminel dégénère dans la folie.

« J’espère qu’il y aura suffisamment d’hommes et de femmes patriotes dans le Congrès des Etats-Unis pour empêcher l’adoption de cet accord. Cela impliquerait la mort des Etats-Unis et de beaucoup plus. Cela doit être tout de suite arrêté. »

Malheureusement, si Roosevelt rejeta à son époque le projet fasciste de gouvernement mondial de H.G. Wells (décrit dans son livre The Open Conspiracy), le Président Obama a fait exactement le contraire.

En effet, lors d’une conférence de presse après la clôture du G-20, Obama approuva l’ensemble du programme de Gordon Brown, exprimant personnellement sa reconnaissance envers le travail de Brown et de toute son équipe. De plus, il s’est glorifié d’avoir lui-même jouer un rôle décisif pour « établir un consensus ».

LaRouche souligna que les Britanniques l’avaient dupé précisément grâce à cette image d’artisan du consensus qu’il a de lui-même. La conséquence en est que Obama est « sur le point de s’effondrer. [Les Britanniques] n’avaient pas besoin de le contrôler, puisqu’il pouvait se contrôler lui-même. C’est tragique. »

« Un tel accord ne peut être admis », dit LaRouche. « S’il l’était, cela pourrait très bien provoquer des émeutes aux Etats-Unis, une rupture de la nation et du terrorisme. On doit donc le rejeter. Les Etats-Unis ne doivent signer aucun traité dans cet esprit. Aucun patriote n’autorisera à ce qu’il soit confirmé, qu’il soit démocrate ou républicain. Signer cela reviendrait à trahir les Etats-Unis.

« Voici une autosatisfaction dont le Président pourrait se remettre, mais ce n’est pas le cas de la nation. Le prix de cette autosatisfaction est trop cher à payer. Personne n’a le droit d’utiliser son ego de cette façon. Notre pays et l’humanité ne peuvent pas être mis en péril parce que Obama veut gagner un concours de popularité. »