Brèves

LaRouche : il faut secourir le gouvernement Obama

vendredi 20 février 2009, par Lyndon LaRouche

20 février 2009 (Nouvelle Solidarité) – Jeudi, à la suite de la publication très attendu du Homeowner Affordability and Stability Plan du Président Obama (destiné à sauver les propriétaires de logement des expulsions), l’économiste américain Lyndon LaRouche a fait la déclaration suivante :

« Soutenant le Président Obama personnellement, je dois dire la vérité. Le travail du secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, est plus que décevant, on pourrait presque le qualifier de désastreux. Si le Président persiste à suivre les plans incompétents de Geithner, ces plans peuvent couler non seulement la nation, mais le gouvernement Obama lui-même.

« Comme les principaux conseillers du Président en sont tout à fait conscients, il y a une solution, et seulement une solution, qui soit sur la table pour faire face à ce que l’on appelle la crise des saisies immobilières : ma Loi de protection des propriétaires de logement et des banques (HBPA). Rafistoler un imbroglio de régulations à la Rube Goldberg est pire qu’une perte de temps, quand une action décisive pour mettre les banques agréées et les propriétaires de logement sous protection fédérale serait appropriée.

« Il n’y a pas que dans le domaine économique que le Président est mal conseillé. Le cas de l’ambassadrice aux Nations unies, Susan Rice, s’accrochant encore à ses vieilles politiques anti-Afrique, en est un exemple. Sa déclaration du 17 février est particulièrement dégoûtante, disant qu’une percée potentielle dans les négociations entre le gouvernement du Soudan et l’un des deux principaux groupes de rebelles là-bas ne constituait en rien une base justifiant de reporter le mandat d’arrêt attendu de la Cour criminelle internationale contre le Président soudanais, Omar Hassan el-Béchir.

« Je suis confiant en notre capacité à mobiliser les forces pour venir au secours du Président Obama contre ces politiques désastreuses, avant qu’elles ne commettent des dommages irréparables à sa Présidence. Mais il est tard, et l’action décisive doit être menée maintenant. »