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L’Institut Schiller expose le projet de Nouveau Bretton Woods au Parlement danois

mardi 14 octobre 2008

14 octobre 2008 (LPAC) — Au milieu du tsunami financier qui frappe les banques danoises et l’Islande voisine, les députés danois ont pu écouter, à trois reprises en huit jours, les représentants de l’Institut Schiller leur parler du nouveau Bretton Woods de Lyndon LaRouche, lors d’auditions organisées par des commissions parlementaires et d’une réception ouverte au public.

Accompagné de membres du LYM, Tom Gillesberg, président de l’IS danois, a témoigné le 2 octobre devant la commission des Affaires politiques et économiques, sur le thème : « Seul un Nouveau Bretton Woods peut mettre un terme à la crise financière ». « Nous sommes au milieu du plus grand effondrement financier que l’histoire ait jamais vu, dit-il. Des sommes énormes sont déjà parties en fumée et bien d’autres prendront le même chemin. La panique frappe à la porte et les marchés financiers s’exclament : "Sauvez-nous, sauvez-nous, donnez-nous plus d’argent". Mais fermez vos oreilles à ces chants de sirènes et aux appels pour que le contribuable sauve les spéculateurs. Il n’y a aucune possibilité de sauver le système financier actuel dans le cadre du système actuel. Seule la mise en redressement judiciaire du système et la conclusion de nouveaux accords comme ceux conclus à Bretton Woods en 1944 à l’initiative de Franklin Roosevelt et proposés aujourd’hui par l’économiste américain Lyndon LaRouche offrent une sortie de crise en toute sécurité ».

Rappelant une fois de plus le programme en quatre points de LaRouche, Gillesberg exhorta la Commission à organiser une audition sur la crise financière en invitant LaRouche à y participer.

Une semaine après, Gillesberg plaidait en faveur du développement de l’énergie nucléaire devant la commission politique sur l’Energie, dans un pays d’où les soixante-huitards ont réussi à la bannir et où les éoliennes sont un produit d’exportation majeur. En relançant les technologies nucléaires, dit Gillesberg, le Danemark pourrait réussir sa transition vers une économie basée sur l’hydrogène pour devenir une « économie isotopique », devenant ainsi une « société de la science », bien supérieure à une « société de l’information ».

Le 10 octobre, lors d’une réception, des membres de l’Institut Schiller ont pu s’entretenir avec quelque 25 membres du Parlement, leur rappelant à l’occasion le slogan qu’ils avaient défendu lors des élections de novembre 2007 : « Après le krach financier : construisons un train maglev sur le Kattegat ».

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