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Malgré la forte opposition, la politique LaRouche prend

mardi 7 octobre 2008, par Lyndon LaRouche

7 octobre 2008 (Nouvelle Solidarité) – L’intervention de Lyndon LaRouche sur la chaîne nationale russe dimanche, révèle que sa politique de réunir les nations pour refonder un nouvel ordre économique international est en marche, et ce, en dépit des attaques et des sabotages visant à l’empêcher.

Cette prise de position de la Russie n’est pas un acte isolé, mais relève d’une dynamique générale parmi les nations qui se doivent de réagir face à l’effondrement total du système et à ses conséquences.

Dimanche, au lendemain du sommet du G4 à Paris, LaRouche a expliqué que la rupture délibérée avec les règles européennes menée par Sarkozy et d’autres, signifie de fait que l’ensemble du système de Maastricht est en perdition. « Il y a une coïncidence entre ce que la télé russe a diffusé de mon interview et la politique, et ses circonstances, qui émerge en Europe et qui offre des perspectives, y compris au niveau du G14. »

Le G14 doit inévitablement remplacer le G8 en y incluant la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Brésil, le Mexique et éventuellement la Corée du Sud, l’Australie ou le Nigéria. Il est un des accords clés, nés du sommet de Paris.

« Implicitement, le G14, à travers cette émission et le sommet de Paris, affirme que le système doit subir une réorganisation et s’orienter vers un système à la Roosevelt, avec des réformes à la Roosevelt. »

« C’est la tendance d’un G14. Ils veulent un changement de politique. Le G14, avec le rôle important qu’a pris le président Sarkozy, se dirige vers ce que j’ai décris comme un Nouveau Bretton Woods, tout en suspendant les conditions de Maastricht. En Europe, l’effondrement financier n’est pas une souffrance pour tout le monde, il est parfois vécu comme une forme de libération. Car, en substance, le discours officiel a changer : ‘on emmerde Maastricht, on a pas de temps à perdre avec cette connerie. On va plutôt mettre en place des mesures d’urgence dans la droite ligne des réformes de Roosevelt’ ».

« Les européens passent à l’action. Ils ne le font pas à ma manière mais à leur manière. C’est ce qui se passe. Il y a un accord sur le fait que le système FMI est implicitement mort, que l’on revient vers un système à la Roosevelt. Le président français fait parti des sources de cela. Et ce n’est pas qu’européen, le G14 est impliqué là-dedans ».

« C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre les mesures d’urgences prises par les gouvernements européens. Ce qu’ils font n’enrayera pas la crise mais les mènera dans la direction de mesures à la Roosevelt entre les nations ».

Voici la liste des pays où le gouvernement a réaffirmé les prérogatives de l’Etat dans le secteur bancaire, et souvent sans aucune consultation avec les autorités européennes (ces dernières ont d’ailleurs qualifié les garanties publiques des dépôts bancaires, de « distorsions » à la concurrence) : Allemagne, Espagne, Italie, Royaume-Uni, Irlande, Suède, Grèce, Danemark et Islande.

Voir Face au krach financier : le Nouveau Bretton Woods (le vrai)