LaRouche à Poutine : la provocation de la Géorgie était dirigée par les Britanniques, par le biais de Cheney

vendredi 29 août 2008, par Lyndon LaRouche

28 Août 2008 (LPAC) – Lyndon LaRouche a aujourd’hui répondu au Premier ministre russe Vladimir Poutine, suite à une interview de ce dernier sur CNN. Poutine y accuse les Etats-Unis d’être derrière l’attaque géorgienne en Ossétie du sud au début du mois d’août, contre les troupes russes ayant pour mission de maintenir la paix dans la région et contre la population. Il déclare également avoir des preuves que des conseillers militaires américains étaient engagés aux côtés des unités des Forces spéciales géorgiennes, lors des combats contre les troupes russes de maintien de la paix, et que de telles actions sont nécessairement le fruit d’ordres venant d’échelons supérieurs.

Tout en étant d’accord avec les faits présentés par Poutine, LaRouche proposa une clarification cruciale : « Considérer cela comme une opération américaine serait une erreur, » expliqua-t-il. « Cela vient des Britanniques, qui agirent principalement par le biais de leurs agents privilégiés au sein de la Maison blanche de Bush, comme le vice-président Dick Cheney. Cheney est un agent certifié de la faction en Grande Bretagne qui se mobilise pour provoquer une troisième Guerre mondiale entre la Russie et les Etats-Unis. »

LaRouche continua : « Cheney est un polichinelle britannique, et cela doit être clair dans la tête du Premier ministre Poutine et d’autres, comme le général Ivachov, pour évaluer correctement le contexte stratégique de ces provocations. Cheney est un polichinelle britannique, et cette provocation géorgienne est une opération britannique stratégique, utilisant des éléments américains de haut niveau. Le Premier ministre Poutine est correct sur les faits, mais son analyse ne l’est pas, faute de prendre en compte le rôle crucial des Britanniques. »

LaRouche avertit également que les deux candidats présumés aux élections présidentielles américaines, les sénateurs John McCain et Barack Obama, s’aligneront vraisemblablement avec cette provocation de troisième Guerre mondiale dirigée par les Britanniques. Dans le cas d’Obama, il est implicitement un agent britannique, de par ses liens étroits et son allégeance à George Soros, un agent connu du British Foreign Office. Dans le cas de John McCain, il est idéologiquement en phase avec précisément ce genre de provocation orchestrée par les Britanniques.

LaRouche conclut : « L’intention britannique est de mener le monde au bord d’une nouvelle confrontation similaire à la crise des missiles de Cuba ; et ils dirigent cette politique au travers d’opérations américaines qu’ils contrôlent, notamment par le pivot que représente le vice-président Dick Cheney. »