Brèves

LaRouche : l’« impérialisme
libéral » et l’Union européenne

mardi 22 juin 2004

Le 20 juin, le comité de campagne LaRouche en 2004 a publié une déclaration du candidat annonçant un webcast à Washington pour le 15 juillet, soit peu avant la Convention démocrate devant se tenir à Boston du 26 au 29 juillet. Dans ce communiqué, LaRouche fait les observations suivantes :

« Au moment où nous pouvons espérer que le vice-président Dick Cheney et ses néo-conservateurs vont, enfin, prendre la porte, la nouvelle grande menace stratégique pour les Etats-Unis émane de la fameuse Société fabienne de la Grande-Bretagne libérale. Cette organisation est le principal complice et le maître virtuel du vice-président Cheney et de son acolyte, le Premier ministre Tony Blair, de tendance impérialiste libérale. La nouvelle menace ouverte pour les Etats-Unis mêmes est représentée par ceux qui, en Europe, comptent utiliser à cette fin l’expansion continue d’une Union européenne élargie, sous l’influence d’impérialistes libéraux britanniques tels que Blair ou la baronne Symons, proche de Cheney et de Robert Cooper, ce technicien impérialiste et ouvertement fasciste. C’est le rôle impérial que se donne un groupe d’Etats anti-américains de plus en plus impuissants, véritable tour de Babel qui s’est affichée lors des élections européennes.

« Dans ces circonstances, le grand défi qui se posera à la Convention démocrate de fin juillet sera de lancer une campagne en vue des élections générales de novembre, visant à porter au pouvoir non seulement un nouveau Président compétent, mais un groupe de parlementaires démocrates et républicains qui coopérera avec le nouveau Président, à l’instar du Congrès pendant le gouvernement de Franklin Roosevelt.

« Aujourd’hui, alors que les Etats-Unis et le monde se trouvent au bord de la plus grave crise monétaire et financière de l’histoire, les Etats-Unis ont besoin d’un gouvernement d’une qualité nouvelle. Nous avons absolument besoin d’un gouvernement intellectuellement compétent et engagé à donner une direction à cette planète aux prises avec cette nouvelle crise, tout comme Roosevelt sauva le monde de la tyrannie fasciste mondiale qui l’aurait conquis s’il n’y avait pas eu les Etats-Unis sous sa direction, de 1932 à 1945.

« Il y aura lieu d’être optimiste pour l’avenir du monde, si un nouveau gouvernement de ce type arrive au pouvoir en janvier 2005, car le monde a terriblement besoin de ce leadership inspiré que pourrait fournir un gouvernement post-Bush, fidèle à la mémoire et à l’esprit de Franklin Roosevelt. (...)

« Lors de la prochaine convention démocrate, nous devons revenir aux politiques anti-colonialistes et autres que le président Franklin Roosevelt prévoyait pour le monde d’après-guerre, avant de nous être enlevé par la mort. Nous devons nous résoudre à redevenir ce pour quoi notre nation fut créée, un temple de liberté et de justice et un phare d’espoir pour l’ensemble de l’humanité. (...) Notre tâche consiste non seulement à forger une coalition des meilleures traditions de nos deux grands partis, comme celle incarnée par la coalition autour de Roosevelt, mais à créer également le genre de présidence et de nouveau partenariat entre la présidence, le Congrès et les Etats, capable d’exploiter le pouvoir du génie national spécifique gravé dans la naissance de notre république constitutionnelle fédérale.

« Il faut que le Parti démocrate accepte, même si c’est avec répugnance, de mettre de côté les petites combines de ses habitudes opportunistes - obsession pour l’argent et politique à la petite semaine - pour s’élever à la noble tâche consistant à abandonner les pratiques qui ont, pour l’essentiel, dominé et ruiné la nation ces quarante dernières années. »