Le HBPA de LaRouche s’étend dans tous les Etats-Unis

jeudi 15 mai 2008

15 mai 2008 (LPAC) – Alors que le Congrès continue à craindre l’expansion de la « crise immobilière », de nombreuses résolutions reprenant les mesures préconisées par LaRouche dans son HBPA (Homeowners and bank protection act), ont été soit passées, soit introduites dans plus de 116 juridictions locales des Etats-Unis depuis les six derniers mois. Et ceci, même dans des endroits où il n’y a pas de représentants du Comité d’action politique de LaRouche. En effet, la désintégration du système bancaire et le nombre croissant de saisies de maisons, qui sont des conséquences de l’effondrement bancaire, poussent les municipalités à travers le pays à se tourner vers le HBPA, comme pare-feu pour protéger leur population.

La résolution de LaRouche, proposée tout d’abord en août 2007, appelle à la promulgation d’un projet de loi par le Congrès pour déclarer un moratoire sur les saisies de maisons, tout en permettant aux prix, d’ici quelques années, de redescendre au niveau précédent la bulle immobilière. Les propriétaires pourront garder leurs maisons en payant des taux moins élevés jusqu’à ce que les hypothèques se trouvent à un niveau bien plus bas. En même temps, toute banque agréée, fédérale ou d’Etat (pas les hedge funds ou les banques de courtage), sera mise sous protection fédérale et autorisée à rester opérationnelle pour toute affaire normale et pour les opérations bancaires personnelles. Cependant, tout titre spéculatif, dont les titres hypothécaires (mortgage-backed securities) et les dérivés, sera effacé.

Cette résolution, appelant le Congrès à soutenir une telle politique, est passée dans cinq Etats, dont le Rhode Island (dans les deux chambres), le Kentucky (au sénat), le Mississipi (à la chambre des représentants), l’Alabama (dans les deux chambres) et le Vermont (à la chambre des représentants). Elle a été introduite dans 15 autres Etats, dont celui de New-York, de Pennsylvanie, du Michigan et du Missouri ; ce sont tous des Etats qui ont été sévèrement touchés par la crise. De plus, il a été passé dans 84 villes, dont des villes importantes comme Philadelphie, Providence, Détroit, Saint Louis, Indianapolis, Akron, Pittsburg et Newark.

Dans de nombreux Etats, les résolutions appelant le Congrès à passer le HBPA sont passés dans de multiples juridictions. En Pennsylvanie, 38 communes ont endossé la résolution. Dans l’Ohio, 8 villes ont passé le HBPA et quatre autres sont en train d’en discuter. 7 villes l’ont passé dans le Michigan et 6 dans le New Jersey. Cinq l’ont adopté au Texas et cinq dans l’Indiana.

La résolution est inspirée par des actions similaires qui avaient été mises en œuvre par les Etats et le Congrès lors de la Grande dépression. Lorsqu’il entra en fonction en 1933, le Président Franklin Roosevelt plaça immédiatement le système bancaire sous contrôle fédéral, et durant les cent premiers jours du New Deal, il invoqua le principe d’intérêt général de la Constitution et fit passer une loi d’urgence pour protéger les propriétaires et les agriculteurs des saisies. Le Congrès peut, et doit, invoquer le même principe aujourd’hui.

Depuis quelques semaines, des opposants au HBPA, qui appellent au renflouement du marché des titres hypothécaires sous prétexte d’aider les propriétaires, sont apparus dans diverses juridictions locales, appelant à une loi contraire. Ces projets de loi, façonnés sur le modèle de renflouement de Barney Frank porté devant le Congrès, sont contreproductifs car ils sollicitent la bonne volonté des banques pour réduire les saisies et cherchent à soutenir le marché des titres hypothécaires, en limitant les pertes sur ces titres à 15 %. Visiblement, ces fraudeurs commencent à sentir la pression du HBPA.

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