Communiqués

LaRouche pour la France

mercredi 10 mars 2004

En 2004, l’élection la plus importante pour la France, ce n’est ni les cantonales, ni les régionales, ni les européennes, mais l’élection présidentielle américaine.

C’est en effet là que se joue, que cela plaise ou non, le sort de l’économie et de la stratégie mondiales. Oui, dira-t-on, mais « on » n’est pas américain et « on » ne peut pas voter là-bas, aussi tenons-nous en à nos affaires ici. Cette réponse de « bon sens » est cependant indigne de la conception du monde qu’avait Charles de Gaulle, indigne du défi de notre époque.

Car la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, héritière du défi gaulliste et de la politique sociale issue de la Résistance, doit intervenir dans les affaires du monde. Elle le peut aujourd’hui, malgré les complaintes intéressées des chantres du déclin, qui veulent induire une soumission à l’ordre financier et monétaire anglo-américain, c’est-à-dire à cette nouvelle synarchie fasciste qui monte autour du vice-président américain, Dick Cheney, avec ses néo-conservateurs qui rêvent d’un nouvel Empire romain et d’un choc des civilisations. C’est pourquoi la France doit connaître ce qui arrive aux Etats-Unis et ce qu’y fait Lyndon LaRouche.

  1. Lyndon LaRouche est actuellement le candidat qui, au sein du Parti démocrate, a obtenu le plus de contributions - 36 281, contre 25 899 à Kerry et 18 836 à Edwards, selon les statistiques officielles de la Federal Election Commission (FEC). Il est celui qui a obtenu le plus de contributions dans tous les Etats américains où ont lieu des primaires en avril et mai.
  2. Lyndon LaRouche est l’homme politique qui a lancé un Watergate contre Dick Cheney et a créé les conditions qui ont obligé Richard Perle à démissionner du Defence Policy Board, dont il faisait partie depuis dix-sept ans. Perle et Cheney sont les pires ennemnce de la France et promeuvent un « fascisme universel », comme l’a écrit leur ami, Michael Ledeen.
  3. Lyndon LaRouche se bat pour un nouveau Bretton Woods, rétablissant un système financier et monétaire international au service de l’homme et de l’économie physique et non, comme aujourd’hui, des spéculations financières et de la répression sociale. Son combat rejoint ainsi celui de Jacques Rueff et de Charles de Gaulle à la fin des années 60, combat bien plus pressant aujourd’hui face à un système qui s’effondre.

Cependant, vous n’avez jamais entendu parler de Lyndon LaRouche, ou vous avez été abreuvé de calomnies confuses à son égard. De quelles sources ? De la même presse américaine qui s’en est prise à la France et à Dominique de Villepin pendant la guerre contre l’Irak. Car Lyndon LaRouche représente une politique de « sortie de crise », impliquant l’annulation des dettes illégitimes, un contrôle des mouvements de capitaux, des taux de changes fixes et non flottants et des investissements massifs à long terme et à bas taux d’intérêt pour relancer la croissance physique des économies. C’est cependant impossible à réaliser dans le système actuel, pris dans l’étau des intérêts financiers et de leurs créances. Pour s’en libérer, il faut mettre en faillite ces intérêts financiers spéculatifs et revenir à une logique de banque natio-nale. Au contraire, les grandes banques anglo-américaines, le FMI, la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne veulent avant tout que les dettes soient rem-boursées, quel qu’en soit le coût humain, comme en Argentine.

Aussi, le pouvoir américain actuel à Washington, qui reflète le pouvoir de ces banques, entend éliminer LaRouche de l’arène politique. C’est pourquoi les machines à voter ont pratiqué un hold up électronique sur ses résultats aux primaires. Diebold, l’un des trois grands fabricants américains de ces machines, a récemment versé 600 000 dollars à la campagne de Dick Cheney...

Ce hold up sur la démocratie américaine concerne la France. LaRouche est aujourd’hui de plus en plus reconnu : de Salt Lake City à Washington, de Washington à Los Angeles, de Los Angeles en Georgie, il rencontre des auditoires de plus en plus importants - et la fraude sur ses résultats électoraux apparaît de plus en plus évidente. La réalité des Etats-Unis d’aujourd’hui est que le pouvoir tente de réduire au silence un homme qui représente plus de 20% de l’électorat. C’est la démocratie et la Constitution américaine qui sont en jeu.

La France doit le reconnaître. C’est de son intérêt. Au lieu de faire des lois répressives (Perben 2) avec John Ashcroft, le ministre de la Justice américain, l’un des pires éléments de l’administration Bush, elle doit au moins rendre public le combat de LaRouche. Il est le seul dirigeant à avoir le courage d’affronter l’oligarchie financière synarchiste qui, aujourd’hui comme dans les années trente, promeut des mesures liberticides et des guerres préventives. C’est votre responsabilité, si vous lisez ce tract, d’en savoir plus. Si, au contraire, nous nous adaptons à la règle du jeu, c’est le destin de l’Argentine qui nous attend, bien plus vite qu’on ne le pense sur les bancs du gouvernement ou de l’ENA.