Le HBPA de LaRouche continue à mobiliser les élus de base

jeudi 20 décembre 2007

18 décembre 2007 (LPAC) - Le Homeowners and Bank Protection Act (HBPA), proposée par Lyndon LaRouche aux Etats-Unis pour éviter des millions de saisies immobilières et pour réorganiser un système bancaire en faillite, gagne un soutien sans cesse croissant de la part d’élus américains de différents niveaux. Sur le terrain, la bataille est dure, les membres du LaRouche PAC allant de ville en ville, de conseil en conseil, pour que les personnalités politiques locales poussent cette résolution et forcent un débat dans les Congrès d’Etat, puis au Congrès fédéral. Voici les dernières avancées.

Fin novembre, une percée avait été réaliséé lorsque le Congrès de Pennsylvanie (Etat où le HBPA a été voté par les représentant municipaux de plus de 2,3 millions pennsylvaniens) avait tenu une séance extraordinaire pour examiner la résolution appelant le Congrès américain à mettre en vigueur le HBPA (voir ici). Depuis, la Pennsylvanie est restée un haut lieu de combat :

  • Le 11 décembre, la capitale d’Etat, Harrisburg (50 000 habitants), a passé une résolution de soutien au HBPA. Ainsi, les trois plus grandes villes de Pennsylvanie soutenaient officiellement le HBPA (Philadelphie, Pittsburgh, Harrisburg).
  • Le 14 décembre, le conseil municipal de Jim Thorpe (5000 habitants) a adopté à l’unanimité une résolution allant dans le même sens.
  • Le 17 décembre, c’était au tour de la ville de Farrell (6000 habitants), qui devint ainsi la quinzième ville de Pensylvannie à soutenir le HBPA.
  • Le 18 décembre, Bradford (9000 habitants) fut la seizième.

La bataille se joue dans bien d’autres lieux encore :

  • Le 17 décembre, le conseil du comté d’Indianapolis a voté une résolution demandant au Congrès américain de mettre en vigueur le HBPA (résolution adoptée à 15 voix contre 9). Ce conseil représente les habitants d’un comté de 866 000 habitants. La résolution sera donc maintenant présentée au maire de la ville. La vice-présidente du conseil, qui avait introduit le HBPA, a défendu la résolution en disant : « Lorsque nous prenons notre fonction, nous faisons le serment de promouvoir l’intérêt général. Et je pense personellement que ceci va dans le sens de l’intérêt général. » La vidéo du conseil du comté est disponible ICI, la résolution est discutée à partir de 1 :51 :11 (1 heure, 51 minutes, 11 secondes).
  • Le 17 décembre également, c’est le conseil municipal d’Irvington, dans le New Jersey (60 000 habitants), qui a voté une résolution demandant au Congrès d’appliquer le HBPA. C’est la troisième ville du New Jersey qui soutient le HBPA.
  • Une percée a également été effectuée dans le Massachusetts le 14 décembre, le conseil municipal de Lawrence (71 000 habitants) ayant passé la résolution de soutien au HBPA à l’unanimité. C’est la première ville du Massachusetts votant une telle résolution.

La bataille continue donc sur les différents fronts ; certains élus soutenant le HBPA comprennent la portée stratégique de la crise monétaro-financière internationale, d’autres non. En tout cas, la seule personnalité politique haut placée ayant proposé un gel des saisies est pour le moment Hillary Clinton, mais elle attend bêtement que la Maison Blanche ou les institutions de prêts hypothécaires mettent en place la loi par eux-mêmes (elle peut attendre longtemps). De plus, elle ne propose rien pour arrêter la folie hyperinflationniste qui s’est mise en route avec l’effondrement du secteur bancaire.

Le HBPA de LaRouche, qui signe le retour aux politiques de Roosevelt, est la seule proposition sérieuse qui puisse fonctionner au milieu de la crise.

Lisez le HBPA en français ICI