Les écrits de Lyndon LaRouche

Giuliani a été piégé !

lundi 12 novembre 2007, par Lyndon LaRouche

Par Lyndon LaRouche
Le 10 novembre 2007

Si vous le souhaitez, vous pouvez poser la question au sénateur Chuck Hagel ; mais, je pense que pour l’instant il ne désire pas répondre.

Si l’analyse statistique a une valeur quelconque, le bruissement médiatique en faveur de l’ancien maire de New York Giuliani porté aux nues comme « l’homme de la situation » capable de battre Hillary Clinton lors des prochaines élections présidentielles, est un piège monté de toutes pièces visant à créer un boulevard permettant l’émergence « miraculeuse » de Michael Bloomberg, l’actuel maire de New York, comme le vrai challenger républicain.

Tous les kingmakers [les décideurs en coulisses] républicains savaient d’avance quel scandale pouvait faire chuter Giuliani, l’homme de la pègre, et l’inculpation de son garde de corps Bernard Kerik ne fait qu’ouvrir le piège monté contre Giuliani. Afin de faire de Bloomberg un challenger majeur, Giuliani devra être descendu, mais seulement après que Giuliani, en jouant son rôle de « Reine d’un seul jour », ait fait le ménage en affaiblissant suffisamment les autres candidatures potentielles républicaines. La chute de Giuliani ouvrirait la voie à Bloomberg pour devenir (au moins en apparence) le candidat rêvé pour l’investiture républicaine.

En bref : l’option républicaine pour battre la démocrate Hillary Clinton consiste à mettre « un cheval blanc » dans le jeu, qui, perçu comme le « choix du peuple », apparaît comme un produit acceptable dans le contexte actuel où aussi bien le parti républicain que le parti démocrate sous Pelosi ont perdus tout crédit.

Pour réussir cet espèce de coup d’état politique dans la course présidentielle actuelle, la candidature de Giuliani doit émerger jusqu’au point où sa chute soudaine et désastreuse -dans un scandale politique à la « Black Sox » [scandale de tricherie lors du championnat de baseball en 1919] - jetterait un énorme discrédit sur Giuliani et ses rivaux actuels. Et c’est exactement comme cela que les choses se présentent dans un scripte (visiblement) écrit d’avance.