Brèves

LaRouche avait raison :
la planche à billet marche à toute vitesse

dimanche 7 octobre 2007

7 octobre 2007 (Nouvelle Solidarité) - Un communiqué du 27 septembre 2007 de la Banque centrale européenne confirme ce que l’économiste américain Lyndon LaRouche a affirmé depuis longtemps : que les banquiers centraux ne pourraient résister à la tentation de faire marcher la planche à billets électronique, pour renflouer les fonds spéculatifs et les banques qui en dépendent.

Source : site de la Banque centrale européenne.
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Croissance annualisée de la masse monétaire M3 dans la zone euro (%)

11,6
juil-0711,7
juin-0710,9
mai-0710,6
avr-0710,3
mars-0710,9
févr-0710
janv-079,9
déc-069,8
nov-069,3
oct-068,5
sept-068,5
août-068,2
juil-067,8
juin-068,5

Ainsi, depuis que la crise des fameux « subprimes » à éclaté au grand jour en juillet 2007, le taux de croissance annualisé de la masse monétaire M3 dans la zone euro à bondi de 10,9% à 11,7% de juin à juillet, pour se « stabiliser » à 11,6% en août. Jamais des taux aussi élevés n’avaient été atteints depuis la naissance de l’euro, en novembre 1998. La cadence s’était déjà accélérée à partir de novembre 2006, passant pour la première fois au-dessus de la barre des 9%, puis à nouveau en mars 2007, avec un taux de croissance annualisé de plus de 10%, à 10,9% plus exactement.

L’évolution générale de la tendance depuis la naissance de l’euro montre bien par ailleurs que la BCE a graduellement, mais irrémédiablement, perdu le contrôle sur l’évolution de la masse monétaire, et ce en dépit de sa « trop grande réticence » à baisser, comme n’ont cessé de le demander plusieurs commentateurs européens, les taux d’intérêt.

Il est clair qu’une baisse des taux dans les mois à venir conduirait directement à la catastrophe, c’est-à-dire à une hyperinflation du style de celle de Weimar en 1923. Notons que la Fed américaine, qui a une politique encore plus laxiste en cette matière, ne publie plus les chiffres sur M3 depuis le mois de mars 2006.

Ainsi, comme l’a déclaré LaRouche en septembre dernier, la seule chose pire que de monter les taux d’intérêt, qui accélérerait l’effondrement des bourses et des banques, serait de baisser les taux d’intérêt.

Seule une réorganisation en profondeur du système financier et monétaire international constituerait par conséquent une réponse appropriée à la crise systémique mondiale.