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LaRouche : « Le plus gros krach économique de l’histoire moderne pourrait arriver d’ici la mi-octobre »

samedi 1er septembre 2007, par Lyndon LaRouche

31 août 2007 (LPAC) - Lyndon LaRouche a annoncé hier qu’il enregistrera un message pour le peuple américain samedi prochain, dans lequel il énoncera précisément ce qui doit être fait face au plus gros krach de l’histoire moderne.

Se référant au Homeowners and Bank Protection Act of 2007 qu’il a lui-même écrit, LaRouche a dit que si l’on ne passe pas cette législation, il n’y aura pas de protection contre ce qui frappera bientôt la nation américaine. Ce qu’il a mis en avant est le seul et unique programme capable de faire face à cette crise. Aucune autre proposition ou aucune modification de son programme ne réussira. Tout autre calendrier devrait être annulé. Avec le programme de LaRouche, quand le krach arrivera nous serons encore debout. Il n’y a pas d’autre option. Ce que LaRouche a mis en avant est ce qui est requis, ni plus ni moins.

Le plus grand effondrement de l’histoire moderne frappera probablement en septembre-octobre. Le seul espoir est de créer un pare-feu, pour que quand l’orage éclate, les banques puissent rester debout et les propriétaires puissent garder leurs maisons. C’est ce problème que nous devons régler en premier, sinon les Etats-Unis n’existeront plus. A l’égard de l’effondrement, les événements ont montré que LaRouche avait raison et que les autres avaient tort. Donc, ce que LaRouche a mis en avant doit être fait maintenant. C’est tout.

LaRouche a souligné que si aux Etats-Unis les banques disparaissent et les gens sont expulsés de chez eux, alors le pays ne peut être sauvé. Si cette législation est mise en place début septembre, on pourra surmonter la crise. Sinon ce sera l’enfer. Le temps de débattre est terminé. C’est la seule chance que nous avons.

Les propositions faites par Bush hier ne feront qu’accélérer l’effondrement de la bulle immobilière. On ne peut pas réorganiser les prêts hypothécaires, parce qu’effacer les dettes signifierait l’extinction des actifs financiers, avec une réaction en chaîne inverse. LaRouche a dit que cette conférence de presse était plus une « conférence-dépression », vu que ceux qui y ont assisté sont repartis en étant sûrs que le pays est condamné. Même les basses formes de vie que sont les journalistes sont repartis déprimés. Le seul passage du discours de Bush avec laquelle LaRouche pourrait être d’accord, c’est quand Bush a dit que le gouvernement peut avoir un rôle, mais un rôle limité. LaRouche a dit : il a raison. Le gouvernement Bush est limité. Bush est mentalement malade. Mais il est moins dangereux que Dick Cheney ; c’est un fou, stupide, tandis que Cheney, qui le contrôle, est vraiment mauvais.

Les gens qui appellent à la destitution de Bush et Cheney à la fois passent à côté du problème. La menace de guerre contre l’Iran est basée sur la Révolution dans les affaires militaires initiée par le monstre de Middlebury Felix Rohatyn et par George Schultz. De plus, vu la nature des crises financière et stratégique internationales, nous ne pouvons procéder à un remplacement de toute l’administration. Nous devons simplement nous débarrasser de Cheney. Chasser Bush et Cheney à la fois créera un problème. En mettant Cheney dehors, Bush peut être neutralisé. Si Nancy Pelosi dit non, dites-lui : « Serrez les vis, votre tête est en train de tomber ». La description de Bernanke de l’effondrement du système financier international comme un simple « épisode » dans son discours devant la Fed a été risible. Comme le dit LaRouche, Bernanke est un simple d’esprit. Il se fait probablement un peu vieux. Ses commentaires étaient simplement un sermon rituel pour la fraternité locale.

Tous les jours il y a de nombreuses « petites histoires » sur le carnage économique et financier. Vendredi, nous avons appris que le Ministre des finances de l’état de Saxe a démissionné suite à l’effondrement de la Saxon Landesbank. Cependant, toutes les petites histoires ne racontent pas la vraie histoire, mais sont une diversion de la vraie histoire : le processus de réaction en chaîne de l’effondrement du système mondial. Comme l’a souligné LaRouche, ceci n’est pas une crise saxonne, mais une crise globale.

Le processus décrit par la Triple courbe de Lyndon LaRouche est clé, notamment dans la seconde version de la courbe, où le taux d’accroissement du taux de croissance monétaire dépasse celui des agrégats financiers, tandis que le taux de la production physique décline. Ils monétarisent du vent, transformant de faux actifs financiers en faux argent.

La dette est traitée comme un actif financier - la dette de quelqu’un devient l’actif de quelqu’un d’autre, qui l’utilise alors pour s’endetter, cela devient alors l’actif de quelqu’un d’autre encore. Les actifs financiers du système ne sont rien d’autre qu’une chaîne de dettes impayables, qui vont détoner dans une réaction en chaîne. Ce que nous voyons maintenant est du niveau de l’explosion de grenades, de bien plus grosses explosions sont à venir.

C’est un processus non linéaire, dans lequel on ne peut prédire les tendances. On peut simplement prédire des hyper-tendances : chaque fois que des actifs financiers s’effondrent, cela augmente le taux d’effondrement des autres actifs, et accélère le taux d’effondrement de tout le système.

C’est un effondrement général, centré dans les Iles Caïman - c’est le système britannique.

La seule politique rationnelle est de mettre en place des pare-feu pour geler et retarder l’effondrement, pour nous donner le temps de mettre en place des mesures. Laissons les charlatans de côté, laissons-les faire faillite.

On ne peut pas traiter ça comme une série de problèmes en tant que tels, l’un après l’autre. Ca ne marche pas.

Le fond de Sachsen LB, Ormond Quay, en est un exemple. Ce fonds avait énormément d’actifs soutenus par des garanties de crédit, les actifs étaient considérés comme ayant de la valeur mais en fait c’était du vent.

Le taux d’effondrement va augmenter de façon hyperbolique - à la mi-octobre ou plus tôt, le système aura entièrement chuté. Si le système frappe une grosse mine, le processus va s’accélérer. Plus nous approcherons de l’explosion finale, plus gros sera le montant de la dette.

N’essayez pas de quantifier cela, parce que c’est impossible ; c’est sans valeur, un système plein de déchets qu’on appelle actifs financiers. Donnez des exemples fonctionnels du processus. Henri Craque est en défaut de paiement sur sa dette, que Jacques Krach avait compté comme un de ses actifs ; donc Jacques Krach est en défaut de paiement sur sa dette...

Ca s’appelle un casino : la spécialité de Galilée. Il étudiait les mathématiques du pari, et avait établi des formules pour que les parieurs augmentent leurs chances.