Brèves

Krach financier : la France savait depuis 1995...et qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

lundi 13 août 2007, par Jacques Cheminade

Pour tous ceux, citoyens ou dirigeants, qui aujourd’hui se demandent que faire face à l’effondrement économique et financier

Communiqué de Solidarité & Progrès :

« Les autres mentent ou se mentent à eux-mêmes. Je pars au contraire de cette réalité fondamentale : un cancer spéculatif prolifère dans le monde et y détruit le corps de l’économie. Nous sommes au cœur d’une dépression. La question fondamentale à se poser - celle que les autres ne se posent pas - est la suivante : pouvons-nous mettre en place un système économique viable qui empêchera que se brise la trame sociale, que se désintègre notre système de gouvernement représentatif et qu’un monde en contraction aille à la guerre ? »

Ces mots lourds de sens sont extraits de la profession de foi d’un candidat à la présidentielle de 1995...Jacques Ch...Cheminade (disponible ici). Il avait à ce moment là proposé trois grandes pistes pour sortir de la crise :

 (...) Mettre en œuvre un nouveau Plan Marshall Ouest-Est et Nord-Sud réorientant les flux financiers vers les infrastructures et la production.
 (...) Mettre en règlement judiciaire les agents du système monétaire et financier international actuel, qui se trouvent - en termes physiques et réels - déjà en faillite de fait.
 (...) Que l’Etat reprenne le contrôle du crédit et de l’émission de monnaie.

Pour tous ceux, citoyens ou dirigeants, qui aujourd’hui se demandent que faire face à l’effondrement économique et financier, lisez son projet de 2007 « Mon projet contre les puissances de chantage du fascisme financier » où il développe en profondeur ce qu’il avait exprimé dès 1995.

Nous sommes maintenant au bord du gouffre. Il ne s’agit pas simplement d’un krach financier, mais d’une désintégration du système financier, économique, culturel et social dans lequel nous avons vécu depuis plus de 40 ans.

C’est donc de système qu’il faut changer : revenir à une culture de créateurs et de producteurs, à l’échelle de l’Eurasie et du monde, au sein de laquelle la France doit être inspiratrice et catalysatrice.