Bulle immobilière : 2 millions d’Américains vont être expulsés, LaRouche appelle à une intervention du Congrès

jeudi 2 août 2007

Selon une analyse de Moody’s Economy.com relatée dans le New York Times d’aujourd’hui, 1,7 million d’américains pourraient perdre leur maison l’année prochaine lorsque les

1er août 2007 (LPAC) - Selon une analyse de Moody’s Economy.com relatée dans le New York Times d’aujourd’hui, 1,7 million d’américains pourraient perdre leur maison l’année prochaine lorsque les taux ajustables d’hypothèques seront réinitialisés.

Face à cette catastrophe sociale, Lyndon LaRouche a appelé au gel des saisies immobilières, et à une action gouvernementale d’urgence pour garantir la stabilité du système bancaire. LaRouche demande à mettre l’économie en banqueroute sous tutelle de l’équivalent d’un Chapitre 11, dans laquelle l’épargne personnelle et les fonctions bancaires locales seront préservées, pendant que les hedge funds et autres entreprises spéculatives prennent un bain. Nous n’avons pas besoin des fonds d’arbitrage, mais, à la place, nous avons besoin que les branches législatives et exécutives du gouvernement Fédéral définissent une voie rationnelle de sortie, fondée sur l’investissement créateur d’emploi dans l’infrastructure publique et l’industrie, ajouta LaRouche.

La réinitialisation des taux ajustables d’hypothèques sèmera le carnage déjà connu avec le marché des « subprimes » chez les acheteurs immobilliers en meilleure posture, qui cherchent des maisons hors de leurs moyens en prenant des hypothèques dont les taux initiallement bas se réinitialiseront à des taux supérieurs plus tard. Le mois déterminant pour la réinitialisation des hypothèques sera ce mois d’octobre, selon un rapport du Crédit Suisse, lorsque plus de 50 milliards de dollars d’hypothèques passeront à un nouveau taux pour la première fois. La totalité des taux d’intérêts couvrant 1000 milliards de dollars d’hypothèques immobilières, soit 12 % du total de la nation, se réinitialisera pour la première fois cette année ou la prochaine.

Les faillites annoncées lundi, d’une des plus grosse société américaine de crédit immobilier AHM et de la banque allemande IKB qui prêtait des milliards aux PME de son pays en spéculant pour 17 milliards sur la bulle immobilière aux Etats-Unis, n’étaient que les premières gouttes annonciatrices de l’orage qui vient. L’enjeu, désormais vital, que nous posions depuis longtemps comme devant être la priorité de tout législateur, c’est de savoir s’il on va protéger les prédateurs financiers en laissant les opérateurs privés gérer leur chute, ou si l’on protègera les populations en refondant le système financier international sous l’autorité d’un concert de nations.