Brèves

LaRouche : Une piqûre de rappel contre la folie des marchés financiers

mercredi 25 juillet 2007, par Lyndon LaRouche

Voici en substance ce qu’a déclaré Lyndon LaRouche au sujet de la folie actuelle des marchés financiers :

24 juillet 2007 (LPAC) - Voici en substance ce qu’a déclaré Lyndon LaRouche au sujet de la folie actuelle des marchés financiers :

Nous sommes témoins d’une bulle sur le point d’éclater. Elle a des fuites et des enflures, elle est en train d’exploser. Tous les commentaires sur la santé des marchés et les prochaines tendances ont atteint le stade de la folie. Les marchés sont complètement hors des opérations réelles, leurs flux ne sont que de l’air chaud suivant des courants ascendants ou descendants , ces derniers étant uniquement déterminés par les estimations des prochaines vagues spéculatives sur lesquels les investisseurs pourraient parier. Si les marchés ont anticipé à la hausse, c’est que l’on anticipe une vague spéculative quelque part. Il ne s’agit plus que de nouveaux cycles de jeu.

Si les marchés plongent, vous pouvez aussi rafler la mise. S’ils plongent et que vous faites le bon pari, c’est tout bon ! Le plongeon, c’est bon.

Ce n’est pas du tout un marché d’échange sur des valeurs réelles. Ce ne sont que des investissements spéculatifs sur du jeu et des dettes. Un marché se juge aujourd’hui par ses paris connexes. Comme s’il y avait une partie de craps d’un côté, mais que le vrai jeu soit sur les paris, pariant sur la partie de craps.

La presse britannique brasse beaucoup d’air au sujet des marchés. C’est irréel. Il y a des prévisions sur les marchés trois jours à l’avance, deux semaines à l’avance, etc., toujours évaluées à partir des paris déjà faits, c’est irréel.

Prenez les énormes flux spéculatifs qui se portent sur les biocarburants. Les prix des produits agricoles augmentent à cause des biocarburants, alimentés par la spéculation. Tout est basé sur une activité réelle extrêmement réduite.

Il faudrait écrire une histoire pour faire comprendre les marchés de nos jours : un gars dit « J’ai une paire de chaussures usées. Je vais la transformer en 10 millions de dollars. Trouvons des parieurs concurrents... »

Voir l’avertissement précédent ici.