Brèves

Déclaration de LaRouche sur l’importance historique de la rencontre des Bush avec Poutine

vendredi 6 juillet 2007, par Lyndon LaRouche

Le dirigeant démocrate américain Lyndon LaRouche a fait cette déclaration le jour de la fête nationale, pour faire remarquer aux dirigeants de son pays et au monde que ce qui s’est passé lors des rencontres Bush-Poutine nous donne « une brève occasion de changement, que nous ne devons pas gâcher »

Le patriotisme en résumé :

La re-naissance de notre nation !

Par Lyndon H. LaRouche, Jr.

Le 4 juillet 2007

L’univers que nous habitons possède une dimension énorme ; mais, malgré tout, des grandes choses dans l’histoire, telles que la naissance de Nicolas de Cues, de Jean Kepler, de Gottfried Leibniz et d’Albert Einstein, commencent parfois à partir de petits endroits.

De là où je suis né, à Rochester dans l’état du New Hampshire, on se rend rapidement dans l’état voisin du Maine à un endroit du nom de Wells Beach. Là, pour la première fois de ma vie j’ai fait la rencontre avec l’océan et ma curiosité m’a amené à rencontrer un certain nombre d’espèces de crustacés. Si on remonte ensuite légèrement par la route côtière du Maine vers le nord on tombe sur Kennebunk avec, tout près, à sa droite, Kennebunkport. Un lieu familier et paisible ? D’une certaine façon, depuis les évènements des derniers jours, c’est Kennebunkport qui hante le monde, parce que, en réalité, et peut-être il s’avèrera que c’est là que l’histoire des Etats-Unis a connue une inflexion légère, et, espérons le, dans une bien meilleure direction.

Il n’y a aucune garantie absolue résultant de la rencontre, une rencontre désormais historique, entre la famille du Président George W. Bush, Jr. et le Président Poutine et sa femme. Néanmoins, bien qu’il n’y ait aucune garantie, le résultat final de ces pourparlers pourrait s’avérer plein d’espoir, si un certain type de personnalités dirigeantes aussi bien du parti démocrate que du parti républicain s’accordent à considérer cette opportunité de la bonne façon.

Les enjeux majeurs sont les suivants :

1. La possibilité d’une sortie par le haut des crises globales qui menacent le monde dépend entièrement du rôle pivot que peut jouer une nouvelle qualité de coopération entre les Etats-nations de premier plan de la planète : les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde. S’ils arrivent à conclure un accord adéquat, et sous la prémisse que la présidence américaine favorise cette démarche, alors la majorité des autres nations du monde pourraient envisager des formes de coopération de nature à surmonter aussi bien la crise économique et financière qui éclate que les conflits militaires qui nous guettent.

2. La volonté de coopération de George W. Bush avec le président russe Vladimir Poutine est à l’heure actuelle une pré-condition essentielle pour toute approche fructueuse capable de solutionner la combinaison que constitue les menaces de conflits militaires et l’effondrement monétaire et financier dont les effets affectent en ce moment l’ensemble du monde.

3. Le facteur crucial de l’espérance qu’incarne la rencontre entre la famille Bush et le président Poutine et sa femme, est le simple fait de l’engagement du Président George W. Bush à s’ouvrir à ce type de coopération.

4. Sous condition que le président Bush maintienne cette qualité spécifique d’intention, et laisse les détails de la concrétisation de cette coopération à des associés bien orientés et compétents des deux principaux partis étasuniens, des solutions pour les crises économiques et les autres conflits pourront voir le jour.

Il faut souligner que l’ancien président Bill Clinton est la figure politique centrale dans toute tentative visant à mettre pleinement à profit les acquis de la rencontre de Kennebunkport. L’ancien président a considérablement grandi, aussi bien en sagesse qu’en stature, par rapport à la période de son mandat. Je ne ferai pas ici la liste complète de ce qu’il a accompli, car ces accomplissements sont assez connus et de première importance pour notre pays pour améliorer le potentiel à faire fructifier le résultat des pourparlers de Kennebunkport.

Ce que est exigé d’urgence est un dialogue entre des personnalités dirigeantes de nos deux grands partis, un dialogue qui doit s’élever au-dessus de l’esprit partisan hystérique sur des questions médiocres qui a dominé le débat pré-électoral jusqu’ici.

Comme en témoigne le dialogue entre le président Poutine et le président Bush, il existe une certaine catégorie de domaines d’accords recherchés entre des Etats-nations parfaitement souverains, en particulier des accords sur les questions économiques et de sécurité mutuelle de même nature que la proposition de l’Initiative de défense stratégique (IDS) du 23 mars 1983 du président Reagan ; des accord dont dépendent absolument, en ce moment précis d’un monde en crise, le bien-être économique général, la paix et la sécurité des nations de la planète.

Le souhait d’une action en faveur de l’arrêt immédiat des conflits qui s’aggravent en Asie du Sud-Ouest, un souhait qui prévaut parmi les cercles sains d’esprit de notre propre république, aussi bien que parmi ceux des nations de première importance d’Europe occidentale et d’Asie, est la question centrale sur laquelle l’intérêt commun de l’humanité peut être défini. Cette question doit être traitée comme d’un intérêt commun pour l’ensemble des Etats-nations de la planète, aussi bien en matière d’économie que de sécurité.

Aucune réussite n’est garantie ; mais, par rapport au trou noir dans laquelle nous sommes tombés aujourd’hui, Kennebunkport représente une brève opportunité pour un changement, une occasion précieuse que nous n’avons pas le droit de gâcher.