3 juillet 2007 (LPAC) - Lyndon LaRouche a souligné l’importance de la réussite du sommet entre les Etats-Unis et la Russie à Kennebunkport dans le Maine. Malgré qu’aucun accord majeur n’ait été conclu pendant ces deux jours, il est significatif que pour cette rencontre, George Bush ait été accompagné de ses parents, qui d’après les déclarations de la délégation russe et de Vladimir Poutine, ont tout fait pour rendre cette rencontre amicale et chaleureuse. Les interventions de Georges Bush père ont permis d’aborder les enjeux du développement économique de la Russie avec une compréhension mutuelle qui n’avait pas été jusqu’ici au cœur des discussions, ou plutôt des rivalités sur le bouclier anti-missile.
Et cet environnement a permis un résultat positif inattendu sur la proposition russe d’un bouclier anti-missile conjoint. Des sources à Washington ont rapporté que ces discussions ont pu avoir lieu grâce à la volonté du président Bush d’écouter la proposition de Poutine. Et d’après ces même sources, Poutine a proposé un système de défense sous contrôle conjoint de l’OTAN et de la Russie. Si ce dialogue aboutit, une coopération s’engagera pour au moins les dix années à venir.
Dans ce contexte, LaRouche à également salué le discours de Bill Clinton à Yalta en Ukraine, où l’ancien président américain a appelé à une coopération russo-américaine dans les systèmes de défense anti-missile, en citant l’Initiative de défense stratégique que Reagan avait présentée en 1983, à partir d’une proposition de LaRouche.
Ces deux évènements revêtent une importance stratégique cruciale et reflètent le rôle continu de LaRouche depuis 30 ans pour forger une politique américaine basée sur la stratégie d’une « communauté de nations ».
« C’est ce que j’ai mis en mouvement le 21 juin » a dit Lyndon LaRouche en se référant à son Webcast international depuis Washington. Cependant, il faut être alerte vis-à-vis des réactions que vont avoir le « gang » de Cheney et les durs du parti Républicain contre cette entente Bush-Poutine. Et il faut aussi s’attendre à un retour de flamme chez les démocrates néo-conservateurs qui attaquent constamment la Russie. Et ils ont leur contrepartie en Europe et en France, où ces attaques systématiques contre la Russie font figure d’ « information ».
