Brèves

LaRouche : la « bulle Greenspan » éclate

mardi 21 mars 2006

A l’issue de récentes discussions entre l’EIR et des analystes financiers européens, Lyndon LaRouche nota qu’on peut voir « dans l’accumulation des tempêtes financières internationales liées à la "crise islandaise" du carry trade l’éclatement de la bulle créée par l’ancien président de la Réserve fédérale américaine Alan H. Greenspan ». C’est une conséquence de la politique inaugurée par ce dernier en 1987. Signe des temps : un nombre grandissant de banquiers internationaux en viennent à une analyse du rôle de Greenspan proche de celle largement diffusée par LaRouche ces dix dernières années.

Dans une déclaration publiée le 14 mars, LaRouche rappelait : « Au printemps 1987, j’avais averti qu’il était fort probable que le marché de Wall Street s’effondre dans les premiers jours d’octobre 1987, et ceci est arrivé exactement comme je l’avais prévu à de multiples reprises. Cette crise d’octobre 1987 a éclaté au moment où Paul Volcker était sur le point de quitter son fauteuil de président de la Réserve fédérale. Greenspan, qui était pressenti comme son successeur, est alors intervenu pour dire, en quelque sorte : "Holà ! J’ai la solution - ne faites surtout rien avant que je prenne les rênes." Le remède Greenspan consistait à inonder les marchés financiers d’argent du style Monopoly, c’est-à-dire des produits dérivés financiers. C’est cette bulle financière faite de produits dérivés, orchestrée par Greenspan, que j’ai décrite dans ma présentation de l’image de la "triple courbe". Elle est désormais prête à éclater. Greenspan a ainsi substitué à un remake du krach boursier de 1929, en octobre 1987, une politique qui a mené aujourd’hui à l’imminence d’une explosion hyperinflationniste de tout le système monétaire et financier international...

« Il fallait que le moment arrive où l’interaction entre des taux vertigineux d’émissions monétaro-financières factices et un rythme de plus en plus rapide d’effondrement de l’économie physique allait provoquer un tel gonflement de la bulle que celle-ci éclaterait au premier coup d’épingle. Greenspan restera dans l’histoire comme le plus grand escroc financier de tous temps peut-être sera-t-il content de savoir que certains considèrent cela comme un exploit. Il a échangé un simple effondrement de type Herbert Hoover contre la gloire d’une crise qui volatilisera l’ensemble du monde financier. (...) Au-delà de Greenspan lui-même, cela nous en dit long sur l’état d’esprit collectif de tous les gouvernements américains et autres pendant la période de 1987 à 2006. »