Brèves

LaRouche formule un programme stratégique clair pour le Parti démocrate américain

mardi 21 février 2006

Dans la semaine précédant sa conférence internet du 23 février à Washington, Lyndon LaRouche a publié des « Préliminaires à une plate-forme politique du Parti démocrate américain », intitulés l’Héritage de Franklin Roosevelt. En guise d’introduction, l’économiste et l’homme politique écrit :

« Certains dirigeants démocrates estiment à tort que l’on peut reporter les questions décisives jusqu’au lendemain des élections de mi-mandat, en novembre, alors que la crise se sera encore fortement aggravée. Il faut immédiatement corriger cette erreur. (...) Comme nous aurions dû le reconnaître après le quasi-fiasco des auditions au Sénat sur la nomination du juge Alito [à la Cour suprême], si le parti [démocrate] refuse de s’attaquer immédiatement aux questions stratégiques, il ressemblera à un banc de poissons échoués sur la plage, tandis que la marée politique a déjà reflué.

« En l’absence de programme, les efforts hésitants du Parti sont tombés (temporairement, espérons-le) dans le piège de l’opportunisme sophiste qui fit sombrer l’Athènes antique dans les guerres du Péloponnèse. Il faut reconnaître que ce piège est dû en grande partie (...) à l’abandon des idées qui faisaient la force du Parti démocrate depuis l’élection de Franklin Roosevelt en 1932. En raison de cette rupture avec l’héritage de l’alliance forgée par Roosevelt, la politique américaine s’est éloignée de sa grande tradition basée sur des formes dynamiques de développement, liées à l’infrastructure de base, à l’agriculture familiale, au progrès industriel et aux grandes initiatives scientifiques. (...) La rupture avec la société de production, en faveur d’une ‘orientation post-industrielle’, a eu un effet démoralisant et destructeur sur la vie politique américaine, se renforçant de manière persistante au cours des quatre dernières décennies.

« Néanmoins, une large faction des dirigeants démocrates s’est engagée dans une collaboration de plus en plus fructueuse à la fin de l’été et à l’automne 2004, puis au cours du débat politique dans la première année du deuxième mandat du président George W. Bush. La vitalité de ces efforts de 2005 a faibli dans les premières semaines de 2006. Ainsi, la perspective ouverte par les dirigeants démocrates au Sénat et à la Chambre des représentants en 2005 s’est atténuée au cours des premières semaines de 2006. Il est clair qu’en l’absence de perspective programmatique claire, solidement fondée, le Parti ne pourra pas retrouver la vitalité manifestée en 2005.

« Etant donné que les principaux enjeux économiques et internationaux qui se présenteront dans la période 2006 à 2008 relèvent de mon domaine d’expertise particulier, j’ai l’obligation personnelle d’offrir au parti une perspective stratégique claire. Sa formulation requiert les compétences spéciales dont je dispose dans des domaines qui sont de la plus haute importance. Il est donc de mon devoir d’élaborer la perspective programmatique nécessaire pour 2006-2008, comme je le fais dans le développement de ce rapport. »