Brèves

Conférence internet de LaRouche : commençons par chasser Dick Cheney du pouvoir

mardi 22 novembre 2005

Dans son webcast du 16 novembre à Washington, Lyndon LaRouche a expliqué comment il entendait gagner la guerre contre l’oligarchie synarchiste internationale, dont le vice-président Cheney n’est qu’un instrument. Le départ de ce dernier en est la condition sine qua non.

Mais avant de déclarer une guerre, dit-il aux 230 personnes réunies à Washington, dont de nombreux syndicalistes, ainsi qu’à tous ceux qui suivaient l’émission en direct, on doit définir quel type de paix l’on entend établir à l’issue du conflit. Le problème fondamental aujourd’hui est la faillite financière de l’économie mondiale. Les intérêts financiers derrière la globalisation sont déterminés à détruire la souveraineté et l’économie nationales de tous les pays du monde, y compris des Etats-Unis. La dévastation économique, le chômage, la montée de la pauvreté que l’on constate ne sont pas le résultat d’une « erreur de parcours », il s’agit bien de l’intention de cette oligarchie synarchiste. Pour repousser son attaque, dit LaRouche, les Etats-Unis doivent retrouver leur mission historique première, en rétablissant la primauté du principe du « bien-être général » tel qu’il est consacré dans la Préambule de la Constitution et incarné dans la politique du président Franklin Roosevelt, et en oeuvrant à la création d’une communauté d’Etats-nations souverains dans le monde.

« Nous devons rebâtir notre République et notre économie », poursuivit LaRouche. Cela signifie améliorer considérablement la qualité de l’éducation et de la vie intellectuelle, encourager l’esprit d’entreprise et lancer un vaste programme de développement des infrastructures, notamment dans les domaines de l’énergie et de l’eau. Dans cette perspective, un nouveau type de coopération verra le jour entre les Etats-Unis d’une part et l’Amérique latine et l’Europe occidentale d’autre part, qui devra s’étendre par la suite à tout le continent eurasiatique.

La discussion portait avant tout sur la manière d’obtenir le départ de Cheney et si cela suffirait à remettre les Etats-Unis sur les rails. Sur ce point, LaRouche est catégorique : il n’y a pas d’autre option que de se débarrasser de lui. Il doit partir, lui et tout l’appareil qui l’entoure. Cette tâche accomplie, peut-être pourra-t-on « gérer » le président Bush, bien qu’il soit manifestement incompétent pour le poste qu’il occupe.

Hormis Cheney, la plupart des questions posées par les parlementaires et les syndicalistes concernaient les enjeux économiques immédiats, surtout la bataille pour sauver General Motors et les capacités industrielles du pays.

LaRouche conclut ses remarques introductives en évoquant la nécessité d’un système de coopération entre Etats-nations souverains. Dans ce contexte, dit-il, si les Etats-Unis renouent avec leur dessein original, « le reste du monde cessera peut-être de nous détester ». Notre responsabilité, dit-il, n’est pas seulement de trouver des solutions pratiques, immédiates, aux problèmes, mais d’avoir une « vision » à long terme, sur au moins trois générations, de ce que nous voulons accomplir. « Nous devons nous mettre dans l’esprit des jeunes adultes d’aujourd’hui, qui ont 50 ans de travail et de vie active devant eux. Sans eux, nous n’avons pas de futur ! » Nous devons créer, dès maintenant, les conditions du monde que nous voulons leur offrir.