La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Constitution française
Article 3
Chers concitoyens,
Que diriez-vous d’interpeller vos députés et sénateurs pour empêcher une guerre nucléaire ? Adhérents de Solidarité & Progrès ou non, vous êtes citoyens et vos élus sont à votre service.
Or le 19 septembre 2024, le Parlement européen a voté une résolution appelant les Etats membres à autoriser l’Ukraine à utiliser des armes occidentales, dont les missiles Scalp français, pour frapper le sol russe en profondeur. Il s’agit soit d’inconscience soit de folie.
À l’heure de l’armement atomique, aucune puissance nucléaire ne doit se retrouver un pistolet sur la tempe.
C’est pourquoi nous faisons appel à vous et vous proposons ci-dessous un message que nous avons nous-mêmes envoyé aux députés et sénateurs, et que vous pouvez faire parvenir à vos propres élus afin qu’ils se prononcent sur ce sujet si peu ou mal discuté dans le débat public.
Comment agir ?
Il vous suffit de soutenir cet appel en remplissant le formulaire en bas de cette page. Vous recevrez ainsi un message avec toutes les informations et la marche à suivre pour ENVOYER VOUS-MÊME UN MESSAGE À VOS ÉLUS.
Plus nous serons nombreux à les solliciter, plus nous donnerons de chances à la paix de gagner !
Visionnez la petite vidéo tutoriel ci-dessous de notre militant Rémi, prenez connaissance de l’appel ci-dessous et à vous de jouer !
Message aux élus
Emploi de l’arme nucléaire : L’Europe en première ligne !
Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs,
Message à votre attention urgente :
Les 12 et 13 mars derniers, lors du vote au Parlement sur notre politique en Ukraine, Solidarité & Progrès vous avait mis en garde contre les discours belliqueux du président de la République, qui appelait au déploiement de troupes françaises au sol en Ukraine, ce qui nous aurait pratiquement fait entrer en guerre contre la Russie.
Nous vous avions alors demandé, dans un appel pressant, une réponse claire, au-delà des querelles partisanes, disant : « Le temps de négocier la paix est arrivé. » Malheureusement, hormis quelques courants minoritaires qui appellent aux négociations, tous les partis représentés au Parlement veulent continuer à fournir des armes à l’Ukraine !
Depuis le mois de mars, le Royaume-Uni et les États-Unis nous poussent à intensifier le bras de fer engagé contre la Russie et ses alliés, à travers les deux guerres en cours, en Ukraine et au Moyen-Orient. Ils nous conduisent ainsi au seuil d’une nouvelle guerre mondiale, menaçant d’une escalade jusqu’au nucléaire, dans l’espoir de soumettre les États « totalitaires » à « l’ordre basé sur les règles ».
Un bluff nucléaire ?
Le doute n’est plus permis. Le 20 août 2024, le New York Times révélait qu’en mars, Biden avait approuvé une stratégie hautement secrète, baptisée « Guide d’emploi du nucléaire » qui, pour la première fois, « réoriente la stratégie de dissuasion des États-Unis spécifiquement contre l’expansion rapide de l’arsenal nucléaire de la Chine », et contre « d’éventuels défis nucléaires coordonnés par la Russie, la Chine et la Corée du Nord ». Une stratégie qui repose, selon le spécialiste des conflits nucléaires, Théodore Postol, sur la modernisation en cours des missiles balistiques intercontinentaux américains.
La réponse de Moscou ne s’est pas fait attendre. Le 25 septembre dernier, s’adressant à son Conseil de sécurité national, le président russe a proposé une révision des règles d’utilisation de l’arme nucléaire, permettant d’abaisser considérablement le seuil de recours à ces armes.
La Russie pourrait ainsi riposter avec l’arme nucléaire dans les cas suivants :
- le « lancement massif d’avions, missiles ou drones contre son territoire » ;
- « son agression par un État non nucléaire, avec la participation ou le soutien d’un État nucléaire, qui sera considérée comme une attaque conjointe contre la Fédération de Russie » ;
- « en cas d’agression contre la Russie ou la Biélorussie ».
Or, le grand débat aux États-Unis ces dernières semaines a été de savoir si les Occidentaux autoriseraient ou non les Ukrainiens à utiliser des missiles occidentaux à longue portée pour des frappes en profondeur en Russie, sachant qu’ils ne peuvent être déployés sans la participation des Occidentaux. Pour l’instant, seule l’opposition des militaires a empêché les États-Unis de leur donner cette autorisation.
Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs, faut-il rappeler qu’en cas de collaboration active avec l’Ukraine dans ce domaine, les capitales européennes ne sont qu’à quelques minutes de portée des missiles nucléaires russes ?
Il est temps pour la France de jouer son rôle historique de médiatrice, en contribuant à créer une nouvelle architecture de sécurité et de défense en Europe, offrant une sécurité indivisible à tous les pays de la région, y compris la Russie. La seule chose que la Russie ait demandée, dans les traités qu’elle a soumis aux États-Unis et à l’OTAN en décembre 2021, est l’arrêt de l’extension de l’OTAN vers ses frontières et du déploiement de bases militaires chez ses voisins [1]. Comme les États-Unis à l’époque du déploiement des missiles nucléaires soviétiques à Cuba, en 1962, la Russie a, elle aussi, besoin d’une sécurité à ses frontières.
Une France digne de son histoire doit coopérer avec le plan en six points élaboré par la Chine et le Brésil pour un cessez-le-feu. La seule option pour éviter l’embrasement est « une politique d’entente, de détente et de coopération ».
Solidarité & Progrès
01 76 69 14 50
contact@solidariteetprogres.org
PS : Nous serions très heureux de recueillir votre position sur cette question fondamentale dont dépend l’avenir du monde (position que nous aimerions rendre publique), et restons à votre entière disposition pour approfondir le sujet à l’occasion d’un éventuel rendez-vous.