Agression russe ? L’Institut Schiller rappelle les décennies d’agression de l’Otan

mercredi 15 juin 2022

Chronique stratégique du 15 juin 2022 (pour s’abonner c’est PAR ICI)

L’Institut Schiller a publié lundi sur son site un nouveau mémorandum intitulé « Ce n’était pas une ’agression russe non provoquée’ : retour sur des décennies d’agression de l’Otan ». Le document remonte à la création de l’Alliance en 1949, et passe en revue les événements clés, en particulier depuis l’effondrement de l’URSS jusqu’à l’opération militaire lancée le 24 février 2022 en Ukraine par la Russie.

Ce dossier démontre que l’Otan a un lourd passif d’agressions et de provocations contre la Russie. Ellen Taylor, fille du général de brigade Telford Taylor, procureur en chef lors de la deuxième phase (1946-1949) du procès de Nuremberg d’après-guerre, l’a affirmé sans détour dans un long article très documenté intitulé « Crimes de guerre, de Nuremberg à l’Ukraine », publié le 3 juin sur le site Counterpunch.

Le crime formulé à Nuremberg, le crime de conspiration en vue de commettre une guerre d’agression, doit cependant être imputé à l’Otan et aux États-Unis, écrit Ellen Taylor. (...) Dans le cas présent, l’affirmation souvent répétée que l’agression de la Russie n’a pas été provoquée est absurde. Les affirmations des États-Unis sur leurs droits à la domination sont étayées par de nombreuses déclarations. La présence oppressante de cette domination affairée et officieuse, délibérément provocatrice, dans le monde entier, et incarnée par la ligne menaçante de bases militaires et de missiles le long de la frontière russe, est une conspiration, une menace, en vue de commettre un crime de guerre agressive.

Il faut souligner que l’Otan est — et a toujours été — le bras armé de l’oligarchie financière de Wall Street et de la City de Londres. Au fur et à mesure des crises qui ont secoué le système financier ces vingt dernières années, la faillite systémique n’ayant été évité que grâce aux renflouements permanents des banques centrales, l’Otan s’est montré de plus en plus expansionniste et agressif vis-à-vis de la Russie et de la Chine, devenant un véritable « train fou » comme l’ont qualifié plusieurs haut gradés de l’Armée française du Cercle de Réflexion Interarmées (CRI).

L’Institut Schiller tiendra les 18 et 19 juin prochain une visio-conférence internationale, sur le thème « Pas de paix possible sans réorganisation du système financier transatlantique en faillite », dans laquelle interviendront des personnalités – économistes, diplomates, militaires, politiques, etc — des cinq continents, dans l’objectif non seulement de stopper ce train fou mais surtout de bâtir un puissant mouvement international pouvant mettre en œuvre les solutions définies par l’économiste américain Lyndon H. LaRouche pour créer une nouvelle architecture de sécurité et de développement entre nations souveraines.

INSCRIVEZ-VOUS dès maintenant pour ne pas en manquer une miette !

Vous venez de lire notre chronique stratégique « Le monde en devenir ». ABONNEZ-VOUS ICI pour la recevoir sans limitation. Vous aurez également accès à TOUS les dossiers de ce site (plus de 400 !)...