A la veille des résultats du Ségur de la Santé, les militants S&P sont intervenus devant le ministère de la Santé en soutien à la mobilisation des soignants (l’Inter-Urgence et le Collectif Inter-Hôpitaux) et pour exiger un jubilé des dettes.
Alors que la mobilisation des soignants durent depuis plus d’un an et que le coronavirus a mis en évidence le sous-investissement dans l’équipement à tous les niveaux (du simple masque à l’appareil radiologique de pointe), les militants sont revenus, à la veille de la publication des résultats du Ségur de la Santé, sur les causes de l’endettement des hôpitaux, du sous-investissement, et de la soumission à la logique de marché.
S&P exige l’annulation de la dette des hôpitaux (30 milliards de dette), la rupture avec la logique des marchés financiers et le retour à une politique de crédit productif public pour l’équipement et la réanimation de notre économie.
Cette politique de sursaut doit nécessairement s’organiser à l’échelle internationale, dans le cadre d’une coopération mondiale pour les infrastructures de santé. C’est un nouveau Bretton Woods, redonnant le pouvoir monétaire aux Etats et fixant des objectifs de développement à l’échelle du monde.
