Pour S&P, Kako Nubukpo clairement victime de la Françafrique

mardi 2 janvier 2018, par Sébastien Périmony

La radio publique allemande Deutsche Welle (équivalent allemand de RFI) a consacré une large place à « l’affaire Nubukpo ».

L’occasion d’interroger, parmi d’autres, le responsable Afrique de S&P, Sébastien Périmony.

Texte et audio sur le site de DW

L’économiste togolais Kako Nubukpo, ancien ministre de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques de son pays d’origine, a été suspendu début décembre de son poste de directeur de la francophonie économique et numérique au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Kako Nubukpo est une figure connue pour ses positions anti-franc CFA. Et sa suspension à titre conservatoire est survenue après la publication d’une Tribune le 29 novembre dernier sur le site du Monde Afrique.

Un non-sujet pour la France

Dans son texte, Kako Nubukpo affirmait que « le franc CFA asphyxiait les économies africaines ». Il a aussi jugé « déshonorants pour les dirigeants africains » les propos du président français Emmanuel Macron, lors de sa tournée en Afrique de l’Ouest. Celui-ci avait déclaré devant des étudiants burkinabès que le franc CFA était « un non-sujet pour la France ».

L’affaire Kako Nubukpo et l’avenir du FCFA. C’est le thème de notre débat, sous l’Arbre à Palabre avec trois invités.

  • Victor Prudent Kouassivi Tokpanou, Maître de Conférences de Sciences politiques, à l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin, et Ancien Garde des Sceaux.
  • Martial Ze Belinga, co-auteur du livre « Sortir de la servitude monétaire. A qui profite le franc CFA ? »
  • Sébastien Périmony, responsable Afrique du parti politique Solidarité et Progrès, (dont le Président Jacques Cheminade), est à l’origine d’un appel à la réintégration de M. Kako Nubukpo au sein de l’OIF, l’Organisation internationale de la francophonie.