Obamadoesn’tcare et cela nuit gravement à la santé

mercredi 2 novembre 2016

Des sans-abri américains.
LPAC

Il ressort de nombreuses études récentes que les Américains, toutes tranches d’âge confondues, meurent plus jeunes. Le premier rapport systématique sur ce phénomène, rédigé par deux économistes lauréats du prix Nobel, a été couvert dans le New York Times du 2 novembre 2015. Il montre un accroissement du taux de mortalité chez les Américains blancs et non hispaniques de la classe moyenne, âgés de 35 à 44 ans, le principal responsable en étant le suicide, souvent lié à la toxicomanie et à l’alcoolisme. Or, ces dépendances relèvent le plus souvent de facteurs culturels et psychologiques, notamment la dépression, liés au manque de sens à sa vie.

Trois études plus récentes complètent le tableau. Celle de l’ONU sur la production du pavot en Afghanistan fait état d’une augmentation de 43 % par rapport à 2015. Malgré la présence sur place de l’OTAN et des États-Unis, censés mener des efforts « antiterroristes » et d’« amélioration de la gouvernance », les efforts d’éradication dans les zones de culture de pavot sont pratiquement inexistants. L’Afghanistan est le pays d’origine de 80 % de l’héroïne consommée dans le monde. Rien qu’entre 2007 et 2014, sa consommation aux États-Unis a triplé !

Nouvelle Solidarité N° 7/2014. S’abonner.

La deuxième, couverte dans le Washington Post du 22 octobre, montre comment l’administration Obama, de concert avec les géants pharmaceutiques, a rendu bien plus accessibles – et rentables – les opiacés de synthèse. Le nombre de décès dus aux opiacés de synthèse a augmenté de 79 % entre 2013 et 2014, tandis que le nombre d’ordonnances médicales les prescrivant est passé de 112 millions en 1992 à 249 millions en 2015. On estime que 2,6 millions d’Américains sont « accros » aux analgésiques. Ceci, combiné à l’accès facilité à l’héroïne, s’est traduit ces dernières années par une moyenne annuelle de 28 000 morts par overdose.

Enfin, l’association des actuaires vient de confirmer que les Américains meurent plus jeunes, autrement dit que l’espérance de vie recule. Cette réduction a été considérable de 2014 à 2016, dans toutes les tranches d’âge de Blancs non hispaniques. Selon ce rapport, l’espérance de vie a diminué de six à sept mois pour les hommes et les femmes âgés de 25 à 55 ans. Si le système de santé continue de se détériorer, avertit un article paru dans Bloomberg, les prévisions de ce rapport s’avéreront encore trop optimistes.

Cela confirme que Barack Obama ne ment pas lorsque, se vantant du nombre de morts résultant des attaques par drone qu’il ordonne chaque mardi, il déclare :

Quand il s’agit de tuer, je suis vraiment très fort.