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Nouvelle Solidarité N°15/2016

Jacques Cheminade : comprendre l’économie ou disparaître

• ÉDITORIAL de Jacques Cheminade : Pour une France meilleure. (p. 1)

• FOCUS :

  • IL FAUT PROCLAMER l’état d’urgence financier en Europe. Déclaration de Jacques Cheminade, candidat à la présidence de la République. (p. 2)
  • KRACH SYSTÉMIQUE : c’est minuit qui sonne. Krach immobilier suite au Brexit ; créances douteuses des banques italiennes ; quasi-faillite de la Deutsche Bank, chute de l’euro. Quelles solutions permettront de nous tirer de cette spirale descendante ?
    Par Karel Vereycken. (p. 2-3)
  • DEUTSCHE BANK : colmater la brèche dans l’intérêt de la paix mondiale. Peu importe les errements et les fautes impardonnables de la Deutsche Bank, il faut tout faire pour éviter sa faillite incontrôlée et le chaos dans lequel celle-ci plongerait l’Allemagne et le reste de l’Europe.
    (p. 3)

• DOSSIER : CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE BERLIN

Quelle conception économique pour sortir de la crise et créer un monde où les hommes seront traités non comme des bêtes, mais comme des êtres créateurs ? Ce fut l’autre grand thème de la conférence tenue par l’Institut Schiller à Berlin, les 25 et 26 juin, dont vous trouverez en pages 4 à 8 des résumés de plusieurs discours (suite de Nouvelle solidarité n°14) :

  • LA MÉTHODE DE L’ÉCONOMIE PHYSIQUE de Lyndon LaRouche. Le système financier transatlantique sein duquel nous vivons, fondé l’accaparement monétariste, conduit au chaos ou à la guerre. Il est par sa nature même criminogène. Too big to fail, too big to manage, too big to jail. Cependant, à l’opposé des analystes qui pratiquent la délectation morose, LaRouche a dès le départ réagi contre cette situation en ouvrant les pistes d’un contre-projet.
    Par Jacques Cheminade. (p. 4-5)
  • LE SYSTÈME FINANCIER EUROPÉEN s’effondre. Après avoir salué le Brexit, M. Zanni (eurodéputé italien du Mouvement 5 étoiles et membre de la Commission des affaires économiques et monétaires) s’est tourné vers les graves problèmes financiers de son pays et de l’Europe. Si l’Europe s’effondre, selon lui, c’est parce qu’elle a fait fausse route après la crise de 2008. Plutôt que de se concentrer uniquement sur « l’imposition de régulations financières », l’UE aurait dû s’intéresser à « l’exposition du système à certains types d’actifs financiers ». (p. 5)
  • L’INTÉRÊT DES PME ALLEMANDES pour la Nouvelle route de la soie. Egbert Drews, cadre de PME à Berlin, a souligné tout l’intérêt que porte le Mittelstand aux BRICS et leur rejet du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement promu par les États-Unis (TTIP). (p. 5)
  • LE RÔLE DU JAPON pour la coopération en Eurasie. L’intervention de cet économiste, ancien représentant du Japon au FMI, qui a eu à gérer les grandes faillites bancaires des années 1990 au Japon, ainsi que l’impact de celle de Lehman Brothers en 2008, a été ponctuée d’anecdotes et de véritables scoops. (p. 5)
  • LA GRÈCE CONTINUE LE COMBAT. Après avoir évoqué la terrible cascade de crises politiques, économiques et humanitaires auxquelles l’humanité est confrontée, M. Chrysanthopoulos, ancien ambassadeur grec, est revenu sur l’état de son pays. (p. 5)

Le spatial au service de la paix et du développement : lors de la conférence de l’Institut Schiller à Berlin, les 25 et 26 juin, plusieurs orateurs ont démontré comment la dynamique amorcée par le projet de Nouvelle route de la soie pourra changer complètement la donne pour les pays en voie de développement, où l’investissement massif dans les infrastructures et les technologies de pointe permettra d’amplifier les meilleures initiatives existantes :

  • QUAND LES SATELLITES font jaillir l’eau du désert. Alain Gachet a travaillé dans le pétrole avant de devenir un expert mondial de l’eau. Inventeur d’un procédé permettant de localiser des ressources aquifères à l’aide d’images radar satellite, il est surnommé « le sourcier des temps modernes ». Il raconte sa découverte dans un récit autobiographique, L’homme qui fait jaillir l’eau du désert (octobre 2015, JC Lattès). (p. 6-7)
  • LE CHEMIN DE LA PAIX passe par la coopération spatiale. Par Rainer Sandau, ancien responsable de l’Agence spatiale allemande (DLR), directeur des applications satellitaires à l’Académie internationale d’astronautique. (p. 6-7)

Le décollage des pays pauvres à la lumière du projet OBOR :

  • POUR UNE COOPÉRATION INTERNATIONALE plus inclusive. Ren Lin, chercheuse et spécialiste de la politique « One Belt, One Road » (OBOR, Ceinture économique de la Nouvelle route de la soie) auprès de l’Académie chinoise des sciences sociales (CASS), a mis en valeur la contribution chinoise à un nouveau type de gouvernance mondiale. Le concept clé est celui d’« inclusion ». (p. 7)
  • L’AVENIR DE L’ÉTHIOPIE passe par la Nouvelle route de la soie. M. Bereket Simon, PDG de la Banque commerciale éthiopienne et conseiller du Premier ministre, a commencé par résumer l’histoire de son pays. Après les temps glorieux d’une époque reculée, a-t-il expliqué, « les effets cumulatifs de plusieurs siècles de stagnation sociale et économique ont tristement aggravé la situation, au point que l’État est tombé en déliquescence lors du régime militaire qui a ravagé le pays entre 1974 et 1991. (...) ». Pour faire mieux, Éthiopie a donc désavoué le consensus de Washington (prônant la privatisation totale du secteur public, etc.) en engageant sa propre stratégie. (p. 7)
  • LE NUCLÉAIRE reste un facteur clé du développement. Depuis les années 1980, l’énergie nucléaire civile est considérée comme obsolète, a constaté Mme Djeutie, consultante indépendante et ancienne responsable de la division Afrique de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Aussi a-t-elle été écartée, en tant qu’option viable, des grands débats de politique et de développement énergétique au niveau international. Pourtant, force est de constater que le nucléaire s’est avéré une source d’énergie propre et fiable, ayant largement contribué au développement des pays industrialisés. (p. 7)

Après un émouvant panel sur la reconstruction du Moyen-Orient par les Nouvelles routes de la soie, Hussein Askary, responsable Moyen-Orient à l’Institut Schiller, a conclu la conférence internationale de l’Institut Schiller des 25 et 26 juin par un très bel exemple de dialogue des cultures :

  • LA BEAUTÉ DE LA RENAISSANCE ISLAMIQUE : l’horloge-éléphant. Quand on prononce le mot « islamique » on tendance à l’associer au terrorisme et au fondamentalisme. Pourtant, hormis la création des Frères musulmans en Égypte, l’islam militant est un phénomène relativement nouveau, apparu depuis que les Britanniques, les Etats-Unis et l’Arabie saoudite ont commencé à financer, armer et entraîner les Moudjahidin en Afghanistan contre les Soviétiques. (p. 8)