Message pour un Noël 2015 à haut risque

mercredi 23 décembre 2015

Face à la grave menace d’une implosion économique et financière, Solidarité & Progrès diffusera ce tract dans toute la France lors de la période de fin d’année. Nos amis et collègues à l’étranger feront circuler des messages similaires. Envoyez ce texte à vos élus et responsables, imprimez-le et tenez nous au courant de vos actions !

La catastrophe économique menace dès le 1er janvier. Seul ce que firent Roosevelt en 1933 et la France à la Libération peut nous sauver !

Les dirigeants politiques du monde occidental ont trahi leur mandat et leurs peuples. Barack Obama et le Congrès américain n’ont pas voulu ou n’ont pas eu le courage de prendre les décisions nécessaires pour arrêter le krach économique qui vient et qui réunit toutes les conditions pour être bien pire que ceux de 1929 et 2008. Les dirigeants anglais, allemands, français n’ont pas davantage été capables de réagir. Face à leur défaillance ou à leur trahison, le moment est donc venu pour nous, les peuples, et en particulier pour le peuple américain, d’exiger que soient prises les mesures d’urgence nécessaires pour éviter une catastrophe dès le début de la nouvelle année.

C’est tout le système transatlantique qui se trouve menacé d’explosion. En quelques semaines, des obligations pourries américaines représentant une valeur de 15 milliards de dollars ont perdu toute valeur. Il s’agit de la chute du premier domino. Le 1er janvier, la bulle de la dette portoricaine, de 72 milliards de dollars, est prête à exploser.

Environ 5000 milliards de dettes, concernant les secteurs du gaz et du pétrole de schiste américains, sont en train de partir en fumée. Au Canada, dans les provinces du Saskatchewan et de l’Alberta, la bulle a déjà éclatée, entraînant une hausse brutale du chômage, l’effondrement du marché immobilier et une décomposition sociale.

En Europe, dès le 1er janvier, la nouvelle loi sur la résolution bancaire privera de fait les déposants de toute protection, car même pour ceux disposant de moins de 100 000 euros la réserve prévue pour les dédommager sera totalement insuffisante. Le « bail-in » a déjà commencé à Chypre, et le pillage des déposants dans des banques italiennes et espagnoles. De semblables mesures sont incluses dans la loi Dodd-Frank aux États-Unis. Le principe est que votre épargne peut vous être confisquée pour sauver votre banque.

Qu’ont fait vos élus ? Pratiquement rien. Les congressistes américains sont partis en vacances, en se disant « Après moi le déluge ». François Hollande a trahi son serment de séparation bancaire du Bourget et Schäuble, en Allemagne, est devenu le pire propagateur d’une austérité destructrice. Notre Assemblée nationale a été prévenue et n’a pris aucune initiative.

Le Congrès américain aurait pu, lui, voter les deux lois instaurant un nouveau Glass-Steagall, introduites devant la Chambre des représentants et le Sénat, sur le modèle de celui de Roosevelt. Il n’a rien fait. Le président Obama n’est que l’instrument de Wall Street et de la City de Londres. Les mégabanques sont en état de faillite virtuelle, et n’espèrent survivre qu’en volant votre argent et détruisant les systèmes de protection sociale. Au bout de cela, si l’on continue dans cette direction catastrophique, il y aura une rupture de tout ce que vous pensez être normal aujourd’hui : la santé publique, la sécurité alimentaire et la sécurité.

Obama, opérant pour le compte de la City et de Wall Street, continue sa provocation à l’égard de la Russie, conduisant le monde vers une guerre généralisée, une guerre contre laquelle de nombreux dirigeants militaires Russes et Américains multiplient les mises en garde car elle pourrait rapidement conduire à une extinction thermonucléaire.

Le 1er janvier 2016, avec l’appui des États-Unis et le Fonds monétaire international (FMI), l’Ukraine fera défaut sur sa dette envers la Russie de 3 milliards de dollars, une provocation occidentale de plus contre la Russie qui s’ajoute aux sanctions économiques, à l’élargissement vers l’Est de l’OTAN ainsi qu’à d’incessantes provocations militaires.

L’heure est très grave. Le monde est au bord d’un krach plus important que lors de la grande dépression des années 30, et à la veille d’une guerre mondiale.

Vous devez agir maintenant car vos élus, rongés par la peur et la couardise, vous ont abandonnés.

Les solutions à la crise sont pourtant à portée de main. Wall Street doit immédiatement être mis hors état de nuire. Plus un sou pour renflouer ces criminels ! Aux Etats-Unis, le Congrès doit écarter Obama du pouvoir par une procédure de destitution (impeachment) ou par le recours au 25e amendement qui permet d’évincer un Président ayant perdu toute aptitude mentale à remplir sa fonction. Ici, en Europe, nous devons mettre également nos dirigeants face à leurs responsabilités.

La loi de séparation bancaire (Glass-Steagall Act) et d’autres mesures anti-crise, modelées sur celles du Président Franklin Roosevelt durant les premiers cents jours de son mandat et en Europe aux « jours heureuses » de la Libération, doivent immédiatement être mises en œuvre afin de créer des millions d’emplois qualifiés, de reconstruire les infrastructures et de redonner un peu de dignité à nos peuples et à nos nations.

Cela ne prendrait que quelques heures au Congrès américain pour réaliser un changement de cap aussi important. Cela ne prendrait que quelques heures à nos parlementaires pour faire également preuve de courage. Seulement, ce n’est que si vous vous réveillez et manifestez votre détermination et votre colère, qu’ils agiront à temps.

L’alternative, c’est un enfer terrestre et ceci dès la nouvelle année. Vous, vos amis et vos voisins, avez-vous l’aptitude morale pour survivre ? Voilà la question sur la table en ce Noël 2015.