Brèves

LaRouche invité à Milan

jeudi 28 mars 2002

Les 21 et 22 mars, Lyndon LaRouche a eu plusieurs rencontres de haut niveau, publiques et privées, à Milan. Le premier jour de sa visite dans la capitale lombarde, il était invité à prendre la parole lors d’un dîner réunissant une centaine de responsables politiques et du monde des affaires de Lombardie, dont le président du Conseil régional et le vice-président du Parti populaire européen, parti regroupant les partis chrétiens-démocrates et conservateurs de l’Union européenne. Le lendemain, LaRouche était reçu à la présidence du Parlement régional de Lombardie et a rencontré une délégation de députés régionaux, de la majorité comme de l’opposition.

Dans la soirée du 22 mars, l’économiste américain a tenu une conférence publique parrainée par l’Association des petites industries (API) de Milan, devant une centaine de participants. L’API représente les petites et moyennes entreprises lombardes, souvent actives dans les technologies de pointe et l’exportation. En guise de présentation, Danilo Broggi, de l’API, a dit que, s’il fallait condenser le programme économique de LaRouche en un slogan, ce serait : « Plus de production et moins de finances ». Le professeur Panizza, chargé de la politique de l’Eglise catholique en matière de dette du tiers monde, s’est félicité de la justesse des prévisions économiques de LaRouche, que ce soit vis-à-vis de la crise argentine ou de la faillite d’Enron. Les participants ont exprimé une forte désapprobation de la politique étrangère des Etats-Unis ainsi que leur crainte des conséquences d’une escalade du conflit au Proche-Orient et d’une guerre contre l’Irak.

LaRouche a passé en revue les « ondes longues » du développement historique contemporain, qui nous ont amenés aux crises financières, économiques et stratégiques mondiales actuelles, insistant plus particulièrement sur la nature et la genèse de la fraction militaire « utopienne » aux Etats-Unis. Il a ensuite évoqué le rôle que l’entrepreneur - à ne pas confondre avec le directeur de société - doit jouer pour résoudre la crise actuelle, en mettant l’accent sur le sens de « mission » qui doit l’animer, son but n’étant pas de faire du profit en soi mais de produire quelque chose d’utile pour la société.