Belgique : le candidat d’Agora Erasmus défend une révolution des transports

vendredi 2 mai 2014

Agora Erasmus, notre parti frère en Belgique, passe un cap depuis sa création en 2009. Il présente un candidat à l’élection législative du 25 mai prochain.

Bruxelles demeure la ville la plus embouteillée d’Europe. Pourtant, tant sur le plan économique que sur le plan humain, passer 1h20 pour faire 15 km sur le ring, c’est inacceptable !

Si j’ai choisi ce symptôme, c’est qu’il permet d’identifier la maladie. Car sans changement de paradigme culturel et financier on va droit dans le mur. En vérité, c’est toute la Belgique qui, depuis l’abandon du plan autoroutier de 1973 et le triomphe de la pensée post-industrielle, souffre de sous-investissement chronique dans des infrastructures modernes.

Ce qu’il nous faut, c’est un saut technologique : la création d’un réseau national de transport passager interurbain à grande vitesse utilisant la technique de l’Aérotrain nouvelle génération (véhicule sur coussin d’air évoluant jusqu’à 400 km/h), pour lequel le coût de la voie fixe est trois fois inférieur à celui des TGV français [1]. Un axe reliant les aéroports et les villes d’Anvers, Bruxelles et Charleroi est l’une de mes priorités.

Pour financer ce type de projet qui augmente la productivité de l’économie réelle, je propose, au lieu de baisser le coût du travail, de réduire le coût du capital financier. La BCE fournit du crédit à 0,25 % aux banques qui étranglent nos États avec des taux de 3 à 6 %. Basta les banques casinos qui nous font les poches et volent notre avenir ! Une réforme bancaire plus ambitieuse permettra de protéger le crédit et les dépôts de la spéculation en coupant les banques en deux (Glass-Steagall à la Roosevelt).

Pour retrouver une capacité souveraine d’investissement public, je défends une politique de crédit productif public. Si pour cela il nous faut sortir de l’euro et rompre avec les traités de Maastricht et de Lisbonne, faisons-le ! Nos voisins européens nous remercieront pour faire cesser cette agonie et la mise à mort de la Grèce.

Je vous invite à étudier le reste de mon programme sur le site d’Agora Erasmus. Pour faire entendre ma voix, j’ai besoin de la vôtre le 25 mai. Et surtout, rejoignez-moi dans la bataille !


[1Hors zone urbaine, ces lignes viendront « doubler » les grands axes routiers et boulevards circulaires existants. Hors des villes, il s’agit de simples voies en béton sur pylônes installés au milieu des autoroutes 2 x 2 ou 2 x 3 voies. En milieu urbain dense, elles évolueront en tunnels.