Brèves

L’analyse de Lyndon LaRouche sur le 11 septembre commentée dans la presse russe

vendredi 26 juillet 2002

Zavtra, un hebdomadaire proche des communautés militaire et de renseignement russes, a publié dans son numéro du 16 juillet des extraits d’un rapport spécial de l’EIR en langue allemande sur les dessous de la tentative de coup d’Etat contre les Etats-Unis que furent les attentats du 11 septembre. En vis-à-vis, il y avait des commentaires signés Namakon-le nom de plume d’un groupe d’anciens officiers de haut rang du renseignement soviétique.

Namakon exprime son accord avec la conclusion de l’EIR selon laquelle les événements du 11 septembre n’auraient pas été possibles sans l’implication d’une faction de l’armée et du renseignement américains. Il ajoute que la décision du président Bush, dans la soirée de ce jour fatidique, de désigner Ben Laden comme coupable, et cela à l’incitation entre autres de Tony Blair, « signifiait une capitulation de fait de la présidence américaine devant les vrais organisateurs de l’attaque et l’adoption de leur politique de confrontation avec le monde islamique, conformément au « choc des civilisations » de Huntington. »

Namakon commente aussi l’analyse de l’EIR selon laquelle la tentative de créer les conditions d’une escalade nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie faisait partie intégrante du complot du 11 septembre. Dans ce contexte, il fait un lien direct avec le naufrage en août 2000 du sous-marin nucléaire russe le Koursk, qui a fait l’objet de tant de désinformation. Namakon écrit que « l’hypothèse de l’EIR nous amène à nous demander si la catastrophe du Koursk aurait pu être une facette des opérations du groupe putschiste américain, puisqu’une attaque d’une telle dimension aurait forcément mené à une réaction vigoureuse de la part des militaires russes et de la population, créant un climat favorable à une escalade nucléaire ». En fait, une telle escalade à partir de l’incident du Koursk, que certains officiers de haut rang persistent à rapprocher d’une manière ou d’une autre à la présence de sous-marins de l’OTAN dans la région, a été évitée à l’époque par une consultation d’urgence « sur la ligne rouge » entre Vladimir Poutine et le président américain d’alors Bill Clinton, suivie par l’arrivée à Moscou dans les 48 heures du chef de la CIA, George Tenet. L’EIR a souvent fait le rapprochement entre ces événements et l’entretien téléphonique du 11 septembre entre Poutine et Bush.