Table ronde internationale :
le projet de tunnel sous le détroit de Béring peut ouvrir une nouvelle ère de paix grâce au développement mutuel
Source : Institut Schiller, 23 octobre 2025.
Le mercredi 22 octobre, Executive Intelligence Review a organisé une table ronde internationale d’urgence sur les implications stratégiques du projet de tunnel sous le détroit de Béring, qui, au cours des dernières 48 heures, a été placé au centre des relations entre les États-Unis et la Russie par les publications sur les réseaux sociaux de l’envoyé spécial du Kremlin, Kirill Dmitriev, appelant à la construction conjointe d’un « tunnel Poutine-Trump », et la réponse du président américain Donald Trump, qui a qualifié la proposition « d’intéressante » et a déclaré qu’il y réfléchirait.
Vladimir Poutine et Donald Trump doivent se rencontrer à Budapest, en Hongrie, vers la fin du mois d’octobre, afin de poursuivre leurs négociations sur la fin de la guerre en Ukraine, et la proposition de Dmitriev pourrait bien figurer à l’ordre du jour.
Dmitriev a en outre révélé dans un message publié sur les réseaux sociaux le 20 octobre que « nous avons commencé l’étude de faisabilité du tunnel Russie-Alaska il y a six mois », c’est-à-dire vers avril 2025, soit quatre mois avant le sommet historique du 15 août en Alaska entre Poutine et Trump.
Les lecteurs se souviendront qu’immédiatement avant ce sommet, la fondatrice de l’Institut Schiller, Helga Zepp-LaRouche, avait publié une déclaration urgente le 11 août :
Dans ce document, Mme Zepp-LaRouche appelait Poutine et Trump à
Mme Zepp-LaRouche a expliqué que « le projet de tunnel sous le détroit de Béring a été étudié et promu pendant des décennies par des personnalités scientifiques et politiques de premier plan aux États-Unis, en Russie et en Chine », y compris son défunt mari, le célèbre économiste Lyndon LaRouche.
Cet appel du 11 août comprenait un addendum de 21 pages contenant des documents historiques sur le projet de tunnel sous le détroit de Béring, publiés au fil des ans par EIR.
Mais le potentiel stratégique de cette initiative va bien au-delà du sommet Trump-Poutine. Trump rencontrera probablement aussi le président chinois Xi Jinping au cours de la même période. Les deux présidents seront en Corée du Sud vers le 30 octobre, le sommet de l’APEC étant prévu du 31 octobre au 1er novembre.
Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, rencontrera le vice-Premier ministre chinois He Lifeng en Malaisie dans environ une semaine, afin de voir si un accord suffisant peut être trouvé sur le commerce et d’autres questions pour rendre un tel sommet possible.
La Chine est depuis des décennies un fervent partisan du projet de tunnel sous le détroit de Béring, dont elle tirerait directement profit. Il serait tout à fait logique de sortir les relations sino-américaines de l’impasse de la guerre tarifaire et de s’engager sur la voie de la coopération dans le cadre d’un tel projet.
En outre, le plan Oasis de LaRouche pour le Moyen-Orient propose une approche similaire de paix par le développement pour résoudre les crises dans cette région déchirée par la guerre.
L’agence de presse russe TASS s’est maintenant tournée vers Mme Zepp-LaRouche pour obtenir une évaluation de l’importance des derniers développements.
Intervenants :
• Helga Zepp-LaRouche (Allemagne), présidente de l’Institut Schiller
• Scott Spencer (États-Unis), conseiller en chef du projet InterContinental Railway
• Dr Viktor Razbeguine (Russie), économiste et ingénieur russe, vice-président, président de la branche russe du « Groupe interhémisphérique pour le tunnel et le chemin de fer du détroit de Béring » (depuis 1993), ancien vice-président du Conseil d’État russe pour l’étude des forces productives (SOPS) (1997-2015), associé gérant du groupe « Intel Consulting », membre correspondant des académies d’ingénierie russes et internationales.
• Prof. Enzo Siviero (Italie), recteur de l’université eCampus et vice-président du SEWC (Structural Engineering World Congress), ancien professeur de construction de ponts à l’université de Venise
• Dr Alexander Bobrov (Russie), docteur en histoire, chef de la division des études diplomatiques à l’Institut d’études stratégiques et de prévisions de l’université RUDN (Université de l’amitié des peuple).

