Chronique stratégique du 7 janvier 2021 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Qualifiée de victoire pour la présidence allemande, elle l’est tout autant pour la France, comme l’a confirmé la présence d’Emmanuel Macron lors de la signature de l’accord. On se rappelle encore de cette rencontre organisée à Paris par Emmanuel Macron, le 26 mars 2019, entre Angela Merkel, le Président de l’UE, Jean Claude Junker, et le Président Xi Jinping. M. Macron avait alors convaincu le président chinois de traiter avec l’UE comme un tout ; et les dirigeants de l’UE de saisir les bonnes opportunités ouvertes par la coopération avec le projet des Nouvelles routes de la soie de la Chine.
Notons aussi la clairvoyance du président Xi Jinping, qui a compris les difficultés économiques dans lesquelles l’Europe se débat suite à la Covid-19 et à la crise économique et financière de 2008. Devenue deuxième puissance économique mondiale, la Chine a saisi cette occasion pour faire un certain nombre de compromis qu’elle n’aurait pu faire auparavant.
Le traité offre aux entreprises européennes un accès élargi au marché intérieur chinois, notamment dans la manufacture, l’automobile et l’aéronautique. Les services de « Cloud » dans les télécommunications seront…