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Glass-Steagall : le LaRouche PAC à une voix de la victoire

mardi 5 octobre 2010

5 octobre 2010 (Nouvelle Solidarité) – En dépit de la mobilisation lancée par le Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LPAC), les membres de la Chambre des représentants américaine ont suspendu le 29 septembre, la session parlementaire en cours pour retourner faire campagne dans leur circonscription. Depuis l’intervention de l’économiste américain le 24 septembre, des dizaines de milliers de citoyens avaient contacté leur député pour lui dire de ne pas suspendre la session avant d’avoir adopté un des trois projets de loi rétablissant Glass-Steagall.

La bataille fut très serrée : contre toute attente, 39 députés démocrates ont voté contre la motion de clôture soumise par la présidente de la Chambre Nancy Pelosi (en accord avec la Maison Blanche) qui entendait à nouveau protéger Wall Street. Si bien que le vote révéla une parité 209-209, obligeant Pelosi à voter, contre les us de la Chambre, pour mettre fin à la fronde. Si le vote des 170 républicains était plutôt motivé par l’espoir de pouvoir renouveler la loi sur les réductions d’impôts, bon nombre de démocrates voulaient un débat sur le Glass-Steagall ; le LPAC aurait alors mis à profit la prolongation parlementaire pour réunir encore plus de soutien pour faire adopter cette loi qui permettrait d’enrayer l’effondrement économique.

Le 1er octobre, alors même que la Réserve fédérale poursuit ouvertement une politique inflationniste, Lyndon LaRouche a rédigé une déclaration dont voici la conclusion :

« Pour sauver les Etats-Unis, nous devons donc nous débarrasser sans délai du président Obama. Il existe un moyen très simple d’y parvenir : remettre immédiatement en vigueur la loi Glass-Steagall. Son échec à empêcher le rétablissement de Glass-Steagall suffira à réduire le président Obama à l’impuissance et à entraîner sa démission. Sinon, en le laissant poursuivre son action, chacun d’entre vous, qui avez reçu un mandat politique, se rendra alors coupable d’avoir condamné notre pays à la destruction. C’est le seul choix que puisse faire un véritable patriote.

« Pour le dire simplement, le rétablissement de Glass-Steagall est la seule option dont dispose actuellement le gouvernement américain pour empêcher un effondrement général de l’économie américaine, comparable à celui du XIVe siècle en Europe. Il permettrait de sauver la république américaine de deux manières. Tout d’abord, il protègerait les banques commerciales qui, sans ce type de protection, sombreraient inévitablement, et qui s’y opposerait ? Deuxièmement, il annulerait l’obligation de renflouer des institutions financières impliquées dans les jeux de casino. Wall Street et les institutions financières du Groupe Inter-Alpha de l’Empire britannique n’y survivraient pas. C’est pourquoi Londres se répand en menaces contre les Etats-Unis au cas où sa marionnette, Barack Obama, ne réussirait pas à empêcher un retour à Glass-Steagall.

« Ainsi, les intérêts vitaux de pratiquement tous les citoyens américains honnêtes s’opposent aux intérêts particuliers des alliés du Groupe bancaire Inter-Alpha à Wall Street.

« Ces banques britanniques et leurs complices spéculateurs ont parié... et ont perdu, c’est le jeu ! Le peuple et la nation américaine doivent être défendus.

« Alors, mon ami, de quel côté êtes-vous ? De quel côté se trouve votre candidat au Congrès ? C’est une question légitime. »


Un 9 juin pour le salut commun


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