Brèves

Message d’urgence de Lyndon LaRouche au président Barack Obama et au peuple américain

vendredi 27 mars 2009, par Lyndon LaRouche

27 mars 2009 (LPAC) — Lyndon LaRouche vient de s’adresser par une émission vidéo au président Barack Obama et au peuple américain.

Lyndon LaRouche : Vous vous souvenez peut-être que je suis la seule personne, qui, le 25 juillet 2007, avait mis en garde contre ce qui est arrivé par la suite à l’économie mondiale.

A ce jour, quelques économistes de premier plan ont, à leur manière, défendu des vues qui coïncident avec les miennes.

Je vous dis, en tant qu’expert, contre ceux qui ont prétendu le contraire pendant ces dernières années, que cette politique a été imposée au président des Etats-Unis [celle du renflouement des actifs spéculatifs avec l’argent du contribuable], peut couler les Etats-Unis et sa présidence sans tarder.

Le président ne pourra en aucune manière survivre à cette politique, y compris à très court terme. Cette politique est incompétente, anti-constitutionnelle et de nature à détruire les Etats-Unis.

Et le citoyen américain – non pas les classes moyennes aisées que le président écoute un peu trop — , mais le citoyen ordinaire de ce pays, c’est à dire 60 à 70% de la population, se retournera rudement contre le président, s’il n’abandonne pas cette politique folle.

Une seule solution existe, et elle existe depuis que je l’ai développé entre juillet et septembre 2007 : « Mettez l’ensemble du système financier en faillite organisée ». Prenez tous ces déchets [toxiques] et jetez-les au panier ! Reconstruisez le système bancaire d’après les critères de la loi Glass-Steagall. Recapitalisez les banques et non pas les spéculateurs ! Apportez des liquidités aux banques, du crédit d’Etat qui leur permettra de rétablir leur solvabilité.

Mais, ne renflouez pas les spéculateurs ! Ne faites pas de cadeaux aux spéculateurs ! Sinon, vous ne resterez pas président très longtemps, Monsieur le président.

Je fais tout ce qui est dans mes moyens pour vous aider, pour vous aider à survivre comme président et réussir. Mais cette erreur que vous avez commis, en suivant des mauvais conseillers, des conseillers incompétents, peut vous coûter la présidence et couler les Etats-Unis avec. Car, si vous sombrez maintenant, vous entraïnerez tout le pays dans votre chute. Et vous allez devenir de plus en plus impopulaire dans les jours et semaines à venir. Changez donc maintenant. Abandonnez tout de suite cette politique qui est contraire à la Constitution. Elle n’est pas seulement contraire à la Constitution américaine, elle est immorale !

Soyez donc un président « moral » : rejetez cette politique !

Et soyez certain qu’une immense majorité du peuple américain vous suivra.

Prenez cette décision sans tarder, Monsieur le président, car cette politique est une erreur terrible.

Je suis l’expert le plus compétent. Il y a bien entendu d’autres personnes dans la classe dirigeante qui sont d’accord avec moi d’une manière ou une autre. Mais l’expert, c’est moi, et je vous le demande : « Ne faites pas cette erreur fatale car ce serait un suicide politique. Revenez donc tout de suite sur cette décision ! »

COMMENTAIRES

ybabel - le 27 mars 2009

A qui s’adresse cet article ? LaRouche n’as-t-il d’autre argument que celui de l’autorité pour soutenir ses thèses ?

C’est vraiment léger pour un article censé avoir une telle envergure ! (je sais que Larouche a développé ses arguments dans d’autres articles, mais c’est pas une excuse)

C’est un peu léger pour qui prétends sauver les USA de se borner a répéter sans cesse "je suis le seul, je suis le seul"...
D’autres ont des choses plus importantes à dire que proclamer leur propre magnificence dans leurs articles économiques sur la crise !!!

D’abord, il n’est pas le "seul" a l’avoir prédit. Triffin l’a prédit il y a presque 50 ans. Le GEAB la décrit bien mieux et plus en détail et avant lui. Même moi qui n’ai pas les prétentions de ce monsieur j’ai prédit la crise avant ou en même temps que lui.

Autant certains articles ici sont bien argumentés, autant d’autres comme celui-ci sont vraiment du niveau cours de récréé.

princedenogent - le 27 mars 2009

Un message clair, véridique et cohérent.Mais n’est t’il pas déjà trop tard pour empècher une faillite mondiale ?

moi - le 27 mars 2009

Obama a le couteau sous la gorge et vous le savez.Ce sont ceux qui tiennent les rennes qu’il faut anéantir.Ils détruisent actuellement et volontairement la vie de milliards d’être humains.Sarkozy et Obama ont été choisi pour faire ce sale boulot et ils le font à merveille,l’argent et le pouvoir a détruit notre monde.Ils ont vendu leur âme au diable pour cela au détriment de la vie de milliards de personnes.

dra - le 28 mars 2009

Bien sur Larouche a raison. Est-ce que Obama lit lui-même ce qu’il dit ???

Michèle - le 28 mars 2009

De plus, Obama veut sa guerre. C’est bien gentil d’être gentil, mais quand le gentil fait comme son prédecesseur et veut envoyer les enfants du pays en Afganistan, forcément, il donne aux Etats-Unis l’image du gendarme du monde qui lui colle à la peau depuis les Bush.

talla - le 28 mars 2009

Le changement viendra du ciel pas d’un etat quelconque ou d’un homme. Dieu va nous liberer de cette mafia comme il nous a liberer de Hitler. La democratie ne peux plus apporter un changement dans un pays au monde. Puisque la mafia a positionne ses hommes au sommet de tous les partis politiques au monde. Que l’on vote a gauche ou a droit, democrate ou republicain c’est les memes qui gagnent. nous votons pour changer les hommes qui occupent les bureaux et non ceux qui vont nous ameliorer les conditions de vie. Pendant ce temps la mafia nous enchaine parce que nous avons oublier Dieu. Tout ce qui nous reste c’est de prier car rien ne depasse Le Dieu unique de tout ce qui existe.

observateur - le 28 mars 2009

Bien que son style soit prétentieux, Larouche a probablement raison. Il vaut mieux organiser la banqueroute du système capitaliste que subir les conséquences de son implosion incontrôlée qui risque de faire d’immenses dégâts.

Le fait qu’il soit l’un des premiers à avoir vu venir cette crise, mérite qu’il soit écouté. Surtout lorsqu’il propose des solutions de bon sens pour s’en sortir.