Chronique stratégique du 10 mars 2021 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Nouvelle Solidarité N° 11/2014. S&P a été en première ligne pour dénoncer les soutiens anglo-américains aux néonazies d’Ukraine. Abonnez-vous !
Lorsque l’hôpital pédiatrique a été bombardé ce mercredi 9 mars à Marioupol, il était évident pour tout le monde (du moins pour tout le monde des médias) qu’il s’agissait d’un nouveau « crime de guerre » de la Russie.
Et s’il est possible en effet que ce soit le cas (c’est la guerre), il faut rappeler que depuis huit ans le régime de Kiev n’a cessé de bombarder les populations de cette région, causant la mort de plus de 13 000 civils russophones.
C’est ce qu’a démontré la journaliste indépendante Anne-Laure Bonnel en se rendant en 2015 dans le Sud-Est de l’Ukraine afin de réaliser le documentaire « Donbass », qui a tellement circulé sur les réseaux sociaux, depuis le début de la guerre, que les grands médias ont été forcés de l’interviewer. Une grosse pierre dans le lac des fake news.
« Je sais qu’en France, on a pas l’habitude de montrer la réalité de la guerre, mais la guerre c’est pas une statistique, c’est des morts », a-t-elle lancé le 3 mars sur Cnews, en direct depuis le Donbass.
En ce sixième jour de la guerre russo-ukrainienne, alors que l’Occident condamnait le président russe Vladimir Poutine, Anne-Laure Bonnel révélait les crimes contre l’humanité perpétrés par la partie ukrainienne.
Le gouvernement de Kiev a bombardé sa population. Ici, depuis 2014, c’est l’Ukraine qui bombarde et tue des milliers de civils de la population. Il y a eu 13 000 victimes, en huit ans, parmi lesquelles des Ukrainiens russophones, qui se sentent tous ukrainiens. (…) J’ai toutes les preuves, j’ai les images, j’ai le film. C’est incontestable. Et d’ajouter : il y a des blessés, il y a des morts, que je filme, que je photographie pour garder ça en témoignage.
Tout en précisant ne pas être « pro-Poutine », la journaliste n’a pas caché son irritation face à la couverture actuelle de la guerre par les médias. Elle a montré un échantillon de son reportage, tout en commentant (devant un Bernard-Henri Levy bougon) :
Regardez cette institutrice vous la voyez la ? Coupée en deux ? Ça c’est les forces ukrainiennes. Je continue parce que vous allez voir ce que c’est la guerre. Ça c’est les abris, ça date d’hier (...) ça fait depuis 2014 qu’ils disent ce qu’ils vivent là.
Nous vous encourageons donc, chers lecteurs, à signer et à faire circuler l’appel de l’Institut Schiller à convoquer une conférence internationale afin d’établir une nouvelle architecture de sécurité et de développement pour toutes les nations.
Merci à vous d’apporter des informations claires qui aident à se faire une image réaliste. La censure et la propagande dans notre Europe ’démocratique’ deviennent franchement insupportables !
Plus moyen de trouver des infos de ’l’ autre côté’ sauf chez vous. Bravo !
Archimbaud - le 10 mars 2022
Nous voulons savoir la vérité
Eaton - le 10 mars 2022
Bonjour,
On nous ment tellement...
Je suis entièrement d’accord je veux savoir la vérité...
Si ce mot a encore un sens
Et bien sûr quand on parle de vérité le mot honneur vient automatiquement aux lèvres
Bonne journée
Stéphane BONIN - le 10 mars 2022
Assez des mensonges occidentaux ! En plus, maintenant, pour défendre des gens à "tendance nazis" (je suis gentil !), alors que mes Grand-Pères ont fait la seconde guerre mondiale, pour combattre "ça" . Le monde occidental s’ enfonce dans l’ ignominie !
Stéphane BONIN - le 10 mars 2022
Au fait, j’ oubliais : il n’ y avait vraiment rien de "militaire", dans cet hôpital (?) - ou dit comme tel.
Stéphane BONIN - le 10 mars 2022
Vu les 3 premières minutes, je reviendrai évidement . Documentaire très intéressant...........qu’ aucune chaine TV Française ne passera (sauf peut-être C-News (et encore !)), donc à regarder...........et diffuser autant que possible !
Laurent RELAVE - le 10 mars 2022
Bonjour,
attention à votre introduction de l’article, les 13 000 morts évoqués ne sont pas seulement russophones ni uniquement civils, il s’agit du bilan global du conflit (civils et militaires et des 2 côtés).
Vous risqueriez de vous faire "envoyer dans les cordes" à juste titre. Dans l’interview de Pascal Praud, Mme Bonnel ne dit pas que ces 13000 morts sont au Donbass
Cordialement
Stéphane Bonin - le 11 mars 2022
Oii, Laurent, mais nous savons bien que cela commence avec "l’ opération de police" (terme de pro-Maidan) lancée contre les révoltés anti-Maidan, dès avril 2014 . Le début de la guerre du Donbass et, désormais, de l’ Ukraine.
GERAUD - le 13 mars 2022
Bien évidemment, je soutiens tout effort visant à ramener la paix en Ukraine. Mais la paix ne peut se construire sur des mensonges. J’incite toutes les personnes de mon entourage à voir le film de madame Bonnel, qui est magnifique, et qui permettra de déconstruire les mensonges dont on a abreuvé les français depuis 8 ans. Vérité et paix !
Meziani - le 21 mars 2022
Ils ont ruiné tant de pays et 90% n’y connaissent rien en géopolitique
Meziani - le 21 mars 2022
Les Ukrainiens tuent et pille le pays
Ruoma - le 31 mars 2022
Le lien associé au texte : "le documentaire « Donbass »", au début de l’article, est erroné.
Il pointe à 51mn55s, c’est-à-dire presque à la fin de la vidéo.
Je n’ai pas compris tout de suite pourquoi elle se terminait si vite.
Je vous le signale tardivement.
À vous de voir s’il est pertinent de le corriger.
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