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LaRouche : il faut choisir entre les banques et les hedge funds

samedi 8 septembre 2007, par Lyndon LaRouche

7 septembre 2007 (LPAC) - Au moment où le mouvement de jeunes de LaRouche (LYM) mène campagne dans tous les Etats-Unis pour empêcher les saisies de logements et la faillite des banques, faisant pression sur le Congrès pour qu’il applique, avant la fin septembre, le « Homeowners and Bankers Protection Act of 2007 » de LaRouche, le cartel international des hedge funds - contrôlé par la monarchie britannique depuis leur territoire des îles caïmans - a lancé une offensive de la dernière chance pour se sauver lui-même ! « Au diable les propriétaires de logements » disent-ils, « et au diable les banques » dont ces parasites de hedge funds ont pris le contrôle.

Ces fonds sauterelles ont envahi le Congrès cette semaine en envoyant leurs lobbyistes - et leur argent - pour promouvoir cette politique. Ce qu’il s’est passé à l’audience du Comité des services financiers de la chambre organisée par Barney Frank le 5 septembre, puis le 6 septembre au Comité de contrôle de la Chambre en est une preuve flagrante.

Le 7 septembre, LaRouche a commenté cette situation de polarisation extrême à Washington et dans le pays tout entier, dans cette bataille qui oppose les politiques de LaRouche à celle des hedge funds.

« Il y a une partie des gens qui soutient ce que nous poussons et qui veulent sauver les banques et le logement. L’autre partie veut sacrifier les banques et le logement pour sauver les hedge funds. Donc il y a confrontation : qui est dans un camp, qui est dans l’autre ?

« il faut comprendre qu’avec les hedge funds, les banques ne sont plus aux commandes. Les banques sont commandées. Vous voulez trouver quelles banques sont derrières les hedge funds ? Alors vous devez trouver quel hedge funds sont derrière les banques et les contrôlent. Voilà le problème.
« C’est Rohatyn, et aussi George Schultz qui sont derrière tout ça. Ils disent qu’il faut sauver les hedge funds. Mais pourquoi pas les banques ? Parce que le hedge funds contrôlent les banques ! Et si vous essayez de défendre les banques vous coulez les hedge funds et redonnez aux banques le contrôle de leurs propres affaires.
« L’enjeu est limpide : allez-vous défendre votre banque ou le cartel international des hedge funds ? s’il y a un conflit qui oppose le cartel international des hedge funds dont le QG est aux îles Caïmans avec la monarchie britannique, contre les banques au niveau fédéral et des états, aux Etats-Unis et en Europe. Ce ne sont plus les banques qui contrôlent l’activité bancaire, mais le cartel international des hedge funds.

« La seule manière de sauver la civilisation, c’est de couler les hedge funds et de garder les banques.
Il faut choisir : lâcher les banques au bénéfice des hedge funds - ce qui porte le nom de Mondialisation II - ou alors sauver les banques et laisser les hedge funds se couler eux-mêmes.

« Nous devons rendre cet enjeu conscient. La réalité est devant nos yeux mais la conscience du peuple et des institutions est en retard d’un temps sur la réalité. Nous devons rendre la question claire une bonne fois pour toute : lesquelles choisissez-vous ? On ne peut avoir les deux. Vous ne pouvez pas garder votre banque et garder les hedge funds. Soit vous sauvez votre banque au détriment des hedge funds, où alors vous abandonnez votre banque et tout ce que vous avez mis dedans, à une autorité internationale basée à Londres, une autorité britannique, qui a ses succursales aux îles Caïmans. »

LaRouche a ensuite redonné un sens de l’urgence à faire passer au Congrès son Homeowners and Bankers Protection Act of 2007 (HBPA) : « j’estime que d’ici la fin septembre, les Etats-Unis n’existeront plus, à moins que l’on affronte cette crise. Je sais à quoi nous avons à faire. Nous avons à faire à un phénomène analogue à ce qui s’est passé en Allemagne entre le printemps et l’automne 1923. Cependant ce phénomène prend une forme différente, car aujourd’hui ils monétisent des titres sans valeur, et les utilisent pour créer une hyperinflation sur les marchés. Et ces conséquences inflationnistes accélèrent la rupture du marché immobilier. Encore une trentaine de jours comme ça et l’économie américaine va finir comme en Allemagne à l’automne 1923. Voilà où nous en sommes. »

Ensuite LaRouche a parlé de la manière de faire passer le HBPA :

« Nous ne devons pas gaspiller nos forces entre cette loi et d’autre initiatives. Cette loi est la seule chose importante. Toute autre question est une perte de temps. Si nous ne gagnons pas là-dessus tout le reste échouera. Si nous gagnons là-dessus, alors le pays a une chance. Et si nous gaspillons nos forces nous le regretterons profondément d’ici 30 jours. Notre attention doit se porter uniquement sur cette loi. Tout de suite. Car le sort de la nation en dépend. La force qui fera passer cette loi n’est pas le Congrès lui-même. Le Congrès doit certes passer la législation, mais le moteur pour convaincre le congrès de le faire viendra des Etats et non pas du Congrès lui-même. Pour que ça marche il faut aller à la rencontre du peuple dans les états.

« Vous savez il n’y a pas de crise nationale du logement, mais bien une crise Etat par Etat. Les gens ne vivent pas dans le monde abstrait du Congrès, ils vivent dans de vrais Etats et dans des communautés à l’intérieur des Etats, donc la pression doit venir des communautés qui subissent ces évictions massives. Notre tâche est d’empêcher qu’ils soient expulsés. Si tous ces gens sont expulsés, alors nous perdrons notre pays.

« Donc les élus d’Etat et les gens qui les entourent sont ceux qui vont botter les fesses du Congrès, et même la tête si nécessaire, afin que cette loi soit passée. Toute autre interprétation est erronée car elle ne regarderait pas la réalité en face. Elle tendrait à voir toutes ces choses comme des objets, du genre « je veux acheter ce jouet la, mais pas l’autre ». Les gens ne sont pas encore sortis de l’enfance. Ils se chamaillent pour savoir quel jouet acheter. C’est marrant, les gens, que ce soient des jeunes adultes ou des plus âgés, ont toujours ce type de sentiment qu’ils avaient quand ils étaient enfants, et qu’il fallait choisir un jouet. Et c’est souvent ainsi qu’ils agissent dans la vie, comme souvent lorsque les jeunes choisissent leurs copains : sur ce mode « quel jouet je préfère ». Il faut rire de ça car ce n’est pas sérieux, c’est un trait caractéristique de la mentalité d’une société postindustrielle. »

LaRouche a conclu en disant que « l’existence des Etats-Unis, en tant que nation, dans les mois à venir, repose sur le devenir de cette législation maintenant. »

A lire : le Homeowners and Bank Protection Act of 2007 (en français)