Paix mondiale : les peuples occidentaux appelés à se mobiliser

jeudi 15 août 2024

Le 9 août 2024, 79 ans jour pour jour après le largage d’une bombe atomique sur la ville japonaise de Nagasaki (après Hiroshima, trois jours plus tôt), la Coalition internationale pour la paix (International Peace Coalition) a tenu sa 62e réunion hebdomadaire, réunissant 550 personnes de 35 pays.

Parmi les personnalités ayant pris la parole à cette occasion :

  • Helga Zepp-LaRouche, fondatrice et présidente internationale de l’Institut Schiller, initiatrice de l’IPC ;
  • Le colonel Larry Wilkerson (retr.), ancien chef de cabinet de l’ancien secrétaire d’Etat américain Colin Powell ;
  • Dennis Kucinich, ancien maire de Cleveland, ancien candidat présidentiel démocrate et ancien député démocrate de l’Ohio ;
  • Ray McGovern, ancien conseiller présidentiel et ancien analyste de la CIA, lanceur d’alerte ;
  • Donald Ramotar, ancien président du Guyana ;
  • Gershon Baskin, écrivain et militant pacifiste israélien.

Transcription des interventions les plus marquantes :

Helga Zepp-LaRouche

Bonjour à toutes et à tous. Comme vous venez de le dire, c’est aujourd’hui l’anniversaire de la catastrophe de Nagasaki, et il est plus urgent que jamais que le monde s’en souvienne.

Malheureusement, beaucoup de gens ont complètement oublié ce que peut provoquer l’utilisation de l’arme atomique. A ce moment de l’histoire, nous sommes à deux doigts de voir deux crises majeures, celle de l’Ukraine et celle de Gaza, échapper simultanément à tout contrôle.

Je commencerai par la situation en Ukraine, où l’on a pu voir quelques signes laissant espérer une possibilité de trouver un terrain de dialogue. Avec le voyage très important du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, il y a eu des signes que Zelenski serait prêt à parler à la Russie.

Mais en même temps, dimanche, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Ryabkov, a lancé une mise en garde inhabituellement sévère, déclarant que « l’ère des concessions unilatérales » de la part de la Russie était révolue et que la situation s’était détériorée au point qu’il n’y avait plus de coupe-circuit.

Pour preuve, deux jours plus tard, la région de Koursk, à l’intérieur de la Russie, était envahie par un millier de soldats d’élite ukrainiens, des véhicules blindés et des chars.

Il est clair que cela n’aurait pu se faire sans le soutien de l’OTAN et des États-Unis, qui leur ont fourni des renseignements indiquant qu’il s’agissait manifestement d’un point faible dans la défense des frontières russes. Pourquoi cette offensive des troupes ukrainiennes, dont nous avons entendu par la suite différents analystes dire qu’il s’agit d’une brigade d’élite entraînée et disposant d’un équipement répondant aux normes de l’OTAN, alors que dans le même temps, Kiev subit des pertes terribles dans les autres régions contestées du Donbass ? Selon les derniers chiffres, au cours des deux derniers mois, 120 000 soldats ukrainiens ont été tués, principalement parce qu’ils sont mal entraînés. Après une formation de seulement quelques jours, ils sont envoyés se faire tuer au front. Naturellement, ils ne tiennent pas longtemps. Alors, avec un taux de pertes de 60 000 hommes par mois, pourquoi l’Ukraine déploie-t-elle ses troupes d’élite dans la région de Koursk ?

Toutes sortes d’interprétations affirment qu’il s’agit simplement de préparer les négociations territoriales en vue d’un futur règlement, mais je ne pense pas que ce soit vraiment la raison officielle, parce que nous avons vu, étape par étape, comment les provocations s’intensifient.

La dernière en date, selon divers organes de presse américains, est que des ATACMS (missile semi-balistique tactique tiré par le lance-roquettes multiple chenillé M270 MLRS, ainsi que par camion lance-roquettes M142 HIMARS) devraient être utilisés sur place. La Russie a décrété l’état d’urgence fédéral, et les pertes infligées à ses troupes d’élite sont considérables - le dernier chiffre en date est de 940. S’il n’y avait qu’un millier de soldats au départ, la question est de savoir combien il en reste. [Les dernières informations parlent de deux brigades comprenant environ 10 000 hommes en tout, ndt.] Quoi qu’il en soit, il s’agit bien d’une escalade.

Quant au deuxième point de crise, le monde entier attend toujours de voir si l’Iran va riposter aux deux assassinats récents. Cela fait maintenant plusieurs jours que les États-Unis discutent avec tout le monde pour éviter un élargissement de la guerre.

L’ancien ministre de la Défense et actuel secrétaire du Conseil de sécurité russe, Sergei Shoigu, s’est rendu à Téhéran pour remettre au nouveau président iranien une lettre de Poutine, l’exhortant à ne pas se lancer dans une attaque massive et se proposant comme médiateur entre l’Iran et Israël.

Au même moment, le chef du commandement central des États-Unis, Michael Kurilla, était à Tel Aviv. Cela indique qu’il ne s’agit pas seulement d’un risque d’extension d’une guerre régionale, pouvant impliquer l’Iran, le Hezbollah, les Houthis, la Turquie, la Syrie, les Kurdes, mais aussi que les Russes ont déployé des systèmes de défense anti-missiles aériens S-400, ce qui, selon le colonel Douglas Macgregor, signifie très probablement que des techniciens russes sont également sur le terrain à Téhéran et que la Chine a tout intérêt à ne pas permettre d’attaque majeure contre l’Iran.

Cela montre que nous sommes assis sur une véritable poudrière qui pourrait potentiellement impliquer les grandes puissances nucléaires. La situation en Israël est difficile à décrire (...). Le fait que le ministre des Finances Smotrich ait déclaré publiquement que le mieux serait d’affamer les deux millions de Palestiniens de Gaza et que la communauté internationale n’ait pas protesté contre une telle proposition montre bien où nous en sommes.

Cela m’amène à l’autre élément de la situation, à savoir qu’au niveau diplomatique, tout est devenu incontrôlable. Dans sa déclaration, M. Ryabkov a fait allusion à un appel lancé aux États-Unis afin qu’ils s’abstiennent de toute tentative d’assassiner M. Poutine ou tout autre dirigeant.

Le magazine Foreign Policy a publié un article intitulé « Les États-Unis envisageraient-ils d’assassiner Poutine ? » Suit la description de nombreuses opérations de changement de régime menées par les États-Unis, suivie d’une liste détaillée du personnel de l’entourage de Poutine susceptible d’être impliqué dans un tel assassinat. J’estime qu’il s’agit d’une violation totale du code des relations diplomatiques entre les nations, ce qui devrait susciter une vive inquiétude. Bien sûr, cela va de pair avec une sorte de contrôle de la narration en temps de guerre ou avant la guerre.

Le 7 août, le FBI a fait une descente au domicile de Scott Ritter, accusé d’avoir violé la loi sur l’enregistrement des agents étrangers. Scott Ritter, qui est l’un des plus virulents critiques de la politique américaine actuelle, a réagi en invoquant le premier amendement et son droit à faire son travail de journaliste. C’est le signe qu’il y a manifestement un effort pour supprimer tout débat sur les implications de ces politiques.

De même, Tulsi Gabbard, ancienne membre du Congrès et ancienne candidate à l’élection présidentielle (qui a toujours le grade de lieutenant-colonel de réserve de l’armée américaine), a été mise sous surveillance des services de renseignement américains en tant que menace terroriste, lors de ses vols aériens.

Des efforts similaires sont déployés dans plusieurs pays européens, où l’on s’efforce très clairement de museler toute critique de ces politiques. L’histoire nous apprend que c’est la démarche habituelle lorsqu’une guerre est sur le point d’éclater ou qu’elle est déjà en cours.

Je ne passerai pas en revue d’autres éléments de la situation stratégique. Ce que j’ai dit jusqu’à présent rend plus urgente que jamais la nécessité d’unifier réellement le mouvement international pour la paix comme nous ne l’avons encore jamais fait, même si la CIP a fait d’énormes progrès sur ce plan. Mais je pense qu’il est absolument urgent d’adopter un nouveau paradigme dans notre réflexion, comme je l’ai dit dès le début de l’opération militaire spéciale : nous devons venir à bout de la géopolitique, car tant que nous définissons l’OTAN, la Russie et la Chine comme des menaces existentielles, nous restons dans une dynamique qui, tôt ou tard, aboutira à une catastrophe, à savoir l’anéantissement de l’espèce humaine.

Nous devons trouver un nouveau paradigme qui remplace l’affrontement géopolitique par les cinq principes de la coexistence pacifique, la charte des Nations unies et le principe du dialogue, selon lequel nous sommes une espèce intelligente capable de régler n’importe quel conflit par la diplomatie et le dialogue. Pour cela, nous avons besoin d’une nouvelle architecture internationale de sécurité et de développement qui prenne en compte les intérêts de chaque pays de la planète.

C’est pourquoi j’ai appelé à créer un Conseil de la raison, composé de sages (ancien chefs d’Etat, militaires, diplomates, etc.) issus de tous les pays, pour discuter des options politiques qui permettraient à l’humanité d’accéder à un domaine plus humain.

Colonel Wilkerson

En tant qu’ancien chef de cabinet de l’ancien secrétaire d’Etat américain Colin Powell, le colonel Wilkerson (retr.) a été un témoin direct de la « marche vers la folie » meurtrière connue sous le nom de deuxième guerre d’Irak, en 2003. Il a rappelé avec force que si, depuis l’aube des temps, les empires ont certes connu leur moment de gloire, tous, sans exception, ont disparu ! La question est donc de savoir si l’Amérique suivra la même voie et connaîtra le même sort que tous les autres Etats, enivrés par le rêve délirant d’être la puissance hégémonique du monde.

Extrait :

Je vais parler de ce que je pense être la principale menace existentielle dans le monde d’aujourd’hui, et dire comment je pense que nous en sommes arrivés là, et comment nous pouvons en sortir. En ces temps de guerres insensées à l’étranger (qu’Helga a très bien énumérées), sponsorisées et soutenues à bout de bras par l’Amérique, de troubles sur la scène intérieure américaine, sans précédent depuis 1860, d’un leadership extrêmement médiocre de la part des trois branches de notre gouvernement, je pense qu’il est de notre devoir de nous arrêter un moment et de faire le point. En effet, c’est peut-être notre existence même qui est en jeu, comme l’ont laissé entendre les deux orateurs précédents, et Helga a fait plus qu’y faire allusion.

L’histoire des empires est bien connue depuis au moins 3000 ans (…) Dans ce laps de temps (infime, au sens géologique du terme), dans ce laps de temps de quelque 5000 ans, des centaines d’empires, grands et petits, sont apparus et ont disparu. Et c’est un point important. Ils ont tous disparu ! Disparus, à l’exception du plus récent, l’empire américain – historiquement, un très jeune empire, de 1945 à aujourd’hui, soit, en gros, 75 ans. Tous les empires précédents - le puissant empire mongol, l’empire moghol plus puissant encore, l’empire romain oriental et occidental, l’empire perse, l’empire musulman, l’empire britannique, sur lequel on disait que « le soleil ne se couchait jamais », l’empire soviétique et des centaines d’autres de moindre importance - ont disparu, comme partis en fumée. Tous ont connu leur heure de gloire, ainsi que l’obscurité de leur effondrement, pour la plupart.... Mais de tous ces nombreux empires qui ont précédé, aucun, zéro, nada, n’avait développé la technologie pour se détruire et détruire le reste de l’humanité. Un seul de nos sous-marins balistiques transporte assez d’armes pour détruire le monde tel que nous le connaissons - un seul sous-marin. Si l’explosion et les radiations qui en résulteraient n’y suffisaient pas, l’hiver nucléaire qui s’ensuivrait ferait le reste....

(…) Maintenant, après avoir brossé ce sombre tableau de la situation liée à ces armes mortelles, je devrais probablement m’arrêter et offrir un peu d’espoir. Cela m’est difficile parce que j’ai été confronté, personnellement, à la stupidité des dirigeants de Washington, qui reste en moi et qui ne me quittera qu’à la tombe.

L’administration de George W. Bush était truffée de ces problèmes que je viens de décrire d’une manière générale et succincte. Mais au nom de l’optimisme, je vais offrir un peu d’espoir, je l’espère moi-même.... Le peuple de ce pays doit s’opposer à son suicide imminent !

Le peuple doit s’opposer, s’opposer et s’opposer encore, protester et protester encore, et voter contre des dirigeants médiocres. Elever et élire de nouveaux dirigeants pour prendre leur place, puis protester encore. Il doit rejeter les mouvements politiques sectaires pour ce qu’ils sont - pas différents, dans leurs méthodes modernes, des prophètes d’autrefois qui, à la fin de la journée, n’avaient rien fait d’autre que de renforcer le décret impérial, qui avait aussi ses milliardaires. Nous devons trouver des hommes et des femmes décents et bienveillants pour remplacer les « idiots utiles », selon l’expression de Bibi Netanyahou. Les seuls idiots utiles étaient assis en face de lui au Congrès, et ils sont utiles pour les motifs et les actes les plus dégoûtants, les plus sournois et les plus dangereux de l’empire (bien qu’accusé d’être un criminel de guerre pour s’être livré à des actes de génocide, Netanyahou a eu droit à des applaudissements nourris lors de sa dernière prise de parole devant le Congrès américain). (…)

Dennis Kucinich, ancien candidat à l’investiture démocrate, ancien député de l’Ohio

Tout d’abord, je tiens à remercier les deux orateurs précédents pour leurs déclarations éloquentes sur la situation. Ayant travaillé de nombreuses années au sein du gouvernement, je peux attester des observations du colonel Wilkerson et le remercier pour les services qu’il a rendus au pays et pour son véritable patriotisme. Je remercie également Mme LaRouche pour ses réflexions très pointues et poignantes sur la situation actuelle.

Nous savons tous, et c’est la raison pour laquelle nous sommes réunis ici, que nous sommes à l’aube de la Troisième Guerre mondiale. D’une certaine manière, elle est déjà en train de se dérouler selon un échéancier programmé.

Nous assistons à l’événement extraordinaire d’un génocide à Gaza, avec la participation des États-Unis d’Amérique. Cela devrait alerter le monde entier sur les forces inconscientes qui évoluent non seulement au Moyen-Orient, mais partout dans le monde, pour soutenir une guerre continue. Ce n’est pas sans parallèle historique : la brillante historienne Barbara Tuchman, dans son livre The March of Folly, a identifié comment, tout au long de l’histoire, les gouvernements ont fait des choix qui ont détruit leurs nations et, dans certains cas, ont eu un impact profond sur la civilisation elle-même. Nous nous trouvons à nouveau à un tel moment. Les formes de pensée qui nous amènent à la guerre ont pris le pas sur le bon sens. Les politiques qui nous amènent à la guerre enrichissent une classe d’élite capable de justifier, dans les termes les plus méchants, ses desseins afin de continuer à engranger des profits.

La seule chose que j’ai appris de mes 16 années passées au Congrès, c’est que je confirme la déclaration du général Smedley Butler (1880-1940) selon laquelle la guerre est « un racket ». En effet, toutes les guerres que j’ai vues depuis que je siège à la Chambre des représentants, depuis 1997, étaient fondées sur des mensonges. Les mensonges servent non seulement à s’emparer du pouvoir et des ressources, mais aussi à réaliser des profits.

L’humanité traverse une période sombre, mais nous avons encore ce qui repose en chacun de nous, cette lumière intérieure qui nous relie à ce que nous pourrions appeler les sympathies humaines primaires, ainsi que le poète William Wordsworth (1770-1850) l’a décrit dans Intimations of Immortality (Suggestions de l’immortalité). Ces sympathies humaines primaires qui nous lient les uns aux autres et nous font prendre conscience de notre humanité commune.

C’est pourquoi cet appel est important, car il réaffirme l’humanité commune que nous partageons dans le monde entier pour la cause de la paix. Non pas la paix de la tombe, mais la paix qui permet à chacun sur cette planète de vivre son propre destin individuel ou collectif avec sa famille et les membres de sa communauté.

Nous sommes aujourd’hui à un point de crise où, comme il a été dit dans l’introduction de cet appel, nous pourrions être confrontés à une guerre nucléaire. Certains parlent des armes nucléaires comme d’une chose peu importante, ayant un effet « limité ». La dernière fois que j’étais au Congrès, j’ai mis en garde contre l’utilisation de ce que l’on appelle les « bunker-busters » nucléaires contre l’Iran et j’ai souligné que tout type d’arme nucléaire, même à faible effet, comme ils disent, créerait une situation d’urgence.

Parler encore de l’utilisation d’armes nucléaires par des nations montre à quel point on est en décalage avec le moment présent. Voir les médias s’associer aux discussions politiques les plus stupides et les plus ineptes, comme dans un spectacle de Guignol, au lieu de procéder à une analyse approfondie de la situation, démontre la nature du problème.

Le fait que les journalistes qui tentent de faire ce qu’il faut en rapportant exactement ce qui se passe soient tenus à l’écart, qu’ils soient attaqués, perquisitionnés, montre le danger du moment dans lequel nous sommes. Il est vraiment temps de lancer ce cri du cœur : « Écoutez bien, on ne peut plus tolérer cela ! » Il faut en finir avec ce gouvernement. Notre gouvernement – celui des États-Unis, d’où je parle – doit arrêter de faire sans cesse la guerre. Plus de mille milliards de dollars par an sont consacrés à la guerre et à ses préparatifs. Plus de la moitié de notre budget, censé servir à protéger la vie quotidienne des Américains, sert maintenant à défendre l’idée que l’Amérique est toujours le maître unipolaire du monde. Mais pour parler franchement, cette idée a disparu depuis longtemps et si nous ne le reconnaissons pas, nous restons dans un monde où nous perdons l’occasion de nous fondre dans cette humanité commune en tant qu’ami plutôt qu’en tant que machine de guerre.

C’est pourquoi, moi qui ai travaillé pendant de nombreuses années au sein du gouvernement et qui ai pris conscience de la corruption fondamentale que ce militarisme constant a engendrée dans notre société, je me joins aujourd’hui à vous dans cet appel au cessez-le-feu partout, à déposer les armes, afin de réveiller l’esprit qui consiste à transformer les épées en socs de charrue, et comprendre que nous avons un destin commun.

Et si nous sommes destinés à faire partie des décombres nucléaires, alors ceux qui s’y opposent, comme nous aujourd’hui, doivent se faire entendre. Je m’y oppose moi-même et je sais que les générations futures dépendent en ce moment même de notre capacité à nous faire entendre. Comment y parvenir ? Au sein des gouvernements, les élus nous écoutent. Nous nous ferons entendre en nous organisant sur les places publiques et en rassemblant les gens pour dénoncer ce moment, en utilisant tous les outils dont nous disposons sur internet pour communiquer et réveiller les gens sur le défi du moment. Et nous sommes ici, réunis grâce à nos points communs, pour fusionner et créer une nouvelle conscience qui, espérons-le, sera capable de dépasser cette danse sordide avec la mort.

Merci donc à vous tous pour ce que vous faites. J’espère que cette conférence marquera le début de nombreux efforts émergeant dans le monde entier en faveur de la paix, de la justice, de l’humanité et de la poursuite de la vie sur notre planète.

Merci à tous.

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