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Argentine : Javier Milei, une torpille anti-BRICS ?

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Argentine : Javier Milei, une torpille anti-BRICS ?

Argentine : Javier Milei, une torpille anti-BRICS ?

Chronique stratégique du 30 août août 2023 (pour s’abonner c’est PAR ICI)

Le 24 août, lors du 15e sommet de Johannesburg, l’Argentine a officiellement intégré les BRICS, aux côtés de l’Éthiopie, l’Arabie Saoudite, l’Iran, l’Égypte et les Émirats arabes unis. Ce pays, qui pourrait jouer un rôle essentiel dans la construction d’un nouveau système économique plus juste, de part son histoire de lutte contre les dictatures, voit pourtant de gros nuages noirs s’amonceler, avec la victoire aux primaires présidentielles du candidat néolibéral d’extrême-droite Javier Milei, sur fond de dévaluation monétaire et de grave crise économique.

Le couteau du FMI sous la gorge

Ce simple fait illustre bien le dilemme de l’Argentine : tandis que le président argentin Alberto Fernandez était absent à Johannesburg, le ministre des Finances Sergio Massa, également candidat du parti péroniste aux élections présidentielles, se trouvait à Washington, D.C., pour négocier un accord avec le bourreau de l’ancien système, c’est-à-dire le FMI.

Deux semaines plus tôt, à la surprise générale, le libertarien Javier Milei du parti Freedom Advances, soutenu par les églises évangéliques, est sorti grand gagnant des élections primaires présidentielles, avec 30% des voix, devant Sergio Massa à 21% et Patricia Bullrich, de la coalition de droite de l’ancien président voyou Mauricio Macri, à 17%.

Massa, qui espérait une meilleure performance, a immédiatement promis de rassembler une « nouvelle majorité » dans le pays, appelant les secteurs progressistes et les électeurs mécontents à se joindre à lui pour s’opposer au programme de Milei visant à démanteler l’économie et la nation à lutter pour les emplois, une économie productive et la croissance réelle, et à « résoudre le problème du FMI ».

Au lendemain des élections, la Banque centrale argentine a annoncé qu’elle abandonnait la « parité rampante » de longue date par laquelle le peso était dévalué très progressivement, et l’a dévaluée de 22%, fixant le taux de change officiel à 350 pesos pour un dollar, contre 268 quelques jours auparavant. Dans le même temps, la banque a relevé de 21 points les taux d’intérêt, déjà extraordinairement élevés de 97%, passant à 118% — ce qui place le crédit hors de portée pour quiconque, sauf pour les très riches. Ce nouveau taux de change est censé ne rester en place que jusqu’aux élections présidentielles du 22 octobre, afin de contrecarrer le marché noir, ou « dollar bleu », dont la valeur avait atteint 600 pesos pour un dollar à la fin début août.

Le 16 août, Sergio Massa a déclaré aux journalistes que le FMI avait imposé comme condition de l’accord cette dévaluation soudaine de la monnaie nationale. Le ministre des Finances a même expliqué que le FMI avait d’abord insisté sur une dévaluation de 100% comme condition pour tout accord, avant de redescendre la barre à 60%, puis d’accepter finalement la dévaluation de 22% annoncée le 14 août. « Le pays est dans la tourmente à cause des effets inflationnistes de cette dévaluation ; Imaginez, a-t-il dit, ce qui se serait passé si le peso avait été dévalué à 100% ! »

Javier Milei et les réseaux fascistes du libre-marché

Javier Milei est un personnage excentrique, ancienne rock star reconverti dans la politique spectacle, se proclamant « professeur de sexe tantrique », et paradant déguisé en super-héros dans les talk shows argentins. Sa campagne « anti-système » attire un grand nombre de jeunes, avec ses propositions pour la dollarisation, l’économie ultralibérale de Friedrich von Hayek et le démantèlement de l’État ; il promet notamment de « cramer » la Banque centrale et de se débarrasser de «  la caste politique inutile, parasitaire et criminelle qui coule le pays », au premier rang desquels les partisans de la vice-présidente Cristina Fernández de Kirchner, ou « Kirchnerismo ».

Bien sûr, Milei n’est pas un simple phénomène argentin. Il est lié aux réseaux libertaro-fascistes associés à l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, à son ami Steve Bannon et à des co-penseurs en Espagne et au Chili. Eduardo Bolsonaro, fils de Jair, qui travaille en étroite collaboration avec Bannon, est l’un des amis proches de Milei. Le 10 août, Jair Bolsonaro a envoyé à Milei une vidéo d’encouragement, disant : « Mon cher Javier (…), nous avons tellement de choses en commun. Nous défendons la famille, la propriété privée, le libre marché. (…) Nous voulons bien sûr être grands, être à la hauteur pour notre peuple et notre territoire. Je vous souhaite donc la meilleure des chances en Argentine. Si Dieu le veut, je viendrai bientôt vous rendre visite ».

Outre Bolsonaro, il faut noter que Milei a également reçu de chaleureuses félicitations de la part de Santiago Abascal, le chef du parti fasciste espagnol Vox, de l’admirateur chilien de Pinochet José Antonio Kast, et de beaucoup d’autres de leur acabit.

Une torpille anti-BRICS

Javier Milei a déclaré haut et fort que s’il était élu, il couperait tous les liens commerciaux avec la Chine, proclamant « je ne fais pas d’affaires avec les communistes », et aussi avec le Brésil, dont il accuse le président « socialiste » Lula da Silva de côtoyer « les dictateurs et les autocrates ». Dans une interview accordée le 16 août à Bloomberg-TV, Milei a également promis de retirer l’Argentine du Marché commun du Sud (Mercosur), un important vecteur d’intégration régionale auquel l’Argentine appartient, avec le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay.

Le Brésil est le plus grand partenaire commercial de l’Argentine, suivi de la Chine, qui a récemment apporté au pays un swap de devises équivalent à 18 milliards de dollars (130 milliards de yuans). Chacun des deux derniers paiements du gouvernement Alberto Fernández au FMI a été partiellement effectué en yuans à partir de cet échange. La Chine a investi des dizaines de milliards de dollars dans le pays, y compris dans d’importants projets d’infrastructure.

Les analystes rationnels ont qualifié les déclarations de Javier Milei de « suicidaires » et impossibles à mettre en œuvre, pour la raison évidente qu’elles impliqueraient la violation de plusieurs contrats légaux signés avec des entreprises et des banques chinoises, et dont la rupture entraînerait d’importants préjudices financiers. Le candidat a été contraint de revenir quelque peu sur ses remarques initiales, affirmant qu’il laisserait au secteur privé le soin de décider de maintenir ou non des liens commerciaux avec la Chine, et ajoutant qu’il respecterait les contrats existants avec les entreprises chinoises.

La City de Londres trépigne

Du côté des marchés financiers anglo-américains, tout en prenant des airs de vierge anti-fasciste effarouchée, on ne cache pas son enthousiasme à l’idée que l’Argentine revienne dans le droit chemin ultralibéral. Le 15 août, le Financial Times (FT), porte-voix de la City de Londres, a publié coup sur coup un éditorial signé par son comité de rédaction, intitulé « Le chemin périlleux de l’Argentine vers la stabilité économique », puis un article intitulé « L’Argentine lutte pour éviter l’effondrement économique après une victoire primaire choquante ». Le message de la City est clair : la victoire surprise du fanatique néolibéral de la dollarisation Javier Milei aux primaires présidentielles, devant le candidat de la coalition au pouvoir, montre qu’une majorité d’Argentins sont ouverts à accepter un programme sauvage de libre marché. Les jeux sont donc ouverts contre l’État argentin !

Ainsi, en dépit de la « morosité » actuelle, observe le journal des banquiers londoniens, certains investisseurs « restent optimistes » quant aux perspectives à moyen terme de l’Argentine. « Ils considèrent l’effondrement du vote péroniste comme la preuve que les Argentins sont prêts pour une réforme profonde et douloureuse du marché libre ». Après tout, les deux tiers des électeurs du 13 août ont choisi des partis de droite ou d’extrême droite « qui veulent réduire l’État-providence, supprimer les contrôles artificiels des changes, mettre fin à l’impression monétaire de la banque centrale et libérer les entreprises ». Le FT omet toutefois de mentionner que la participation électorale à cette primaire a été la plus faible jamais enregistrée, avec une abstention 30 %.

La City de Londres lorgne également sur les richesses naturelles de l’Argentine qui ne demandent qu’à être pillées : « l’extraction du lithium, la production de pétrole et de gaz de schiste en expansion rapide et les puissantes exportations agroalimentaires soutiennent l’hypothèse selon laquelle les fondamentaux de l’Argentine sont solides », peut-on lire. Néanmoins, si Milei remportait la présidence, le FT reconnaît que sans majorité au Congrès, il serait confronté à une tâche « herculéenne » consistant à mettre en œuvre son programme, à faire adopter des « réformes douloureuses » et à restaurer la confiance dans l’économie.

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  • Dany • 11/09/2023 - 14:34

    Franchement, je ne sais pas qui a écrit ce pavé d’inépties, mais ça ne me donne plus envie de militer chez S&P..

    Répondre à ce message

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
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Don rapide

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
 que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
 que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
 que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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