Chronique stratégique du 28 juillet 2023 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Échec des prédictions d’échec occidentales
A Saint-Pétersbourg, 49 pays sont représentés par des délégations, dont 21 emmenées par des chefs d’État ou de gouvernement. L’agence TASS rapporte qu’en plus des dirigeants nationaux, 17 autres pays sont représentés par des vice-premiers ministres et des ministres des Affaires étrangères et cinq par des ambassadeurs. Des représentants de plusieurs organisations africaines et institutions financières et commerciales sont également présents.
Le programme du Forum est constitué de deux jours de panels et de sujets de discussion sur des questions vitales pour le développement de l’Afrique dans des domaines aussi cruciaux que la construction d’infrastructures, la technologie nucléaire, l’innovation spatiale, la souveraineté alimentaire et la fin de l’ère du colonialisme.
Comme on pouvait s’y attendre, les médias occidentaux ont scandé que ce sommet serait un échec, sous prétexte que le nombre de chefs d’État avait chuté par rapport aux 43 qui ont assisté au premier sommet Russie-Afrique en 2019. Le Financial Times, par exemple, s’est réjoui le 25 juillet du « coup dur pour Poutine » que cela représentait. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu que le nombre de dirigeants présents avait en effet été réduit, en partie à cause de leurs horaires de travail, mais aussi en raison des pressions, de « l’ingérence…