Tract de Solidarité & Progrès
Ni casse sociale ni guerre mondiale
Pour le salut commun
« On est en guerre ! » Emmanuel Macron et Thierry Breton le proclament. On est donc dans une économie de guerre. Cela veut dire une guerre sociale contre le peuple. Après la casse de l’assurance-chômage, la réforme des retraites est une étape décisive de cette guerre.
Solidarité & Progrès soutient nos syndicats et manifeste avec eux contre cette guerre.
Pas besoin de faire de dessin. Les prétextes assénés par le gouvernement ne valent rien, le Conseil d’orientation des retraites le reconnaît. La vérité ? On veut faire payer aux travailleurs la hausse des dépenses militaires en vue d’une « guerre de haute intensité » et les exigences d’un capitalisme financier devenu vert par opportunisme.
La vérité est qu’on fait subir aux retraités les conséquences de la soumission à Bruxelles et à l’oligarchie financière va-t-en guerre.
Comparons donc les 10 à 12 milliards pris sur les petites retraites et celles des femmes aux bénéfices des sociétés du CAC 40 : 19,5 milliards pour TotalEnergies, 14 milliards pour LVMH. Les aides aux entreprises dépassent, elles, 200 milliards d’euros… dans la poche des plus grosses qui paient très peu d’impôts.
On pourrait continuer longtemps ainsi. Mais dire la vérité ne suffit pas. C’est ici que, par delà le juste combat syndical, notre rôle de parti politique est de nous battre pour une nouvelle règle du jeu nationale et internationale. Les partis de droite soutiennent la Macronie financière et ceux de gauche font du bruit stérile à l’Assemblée nationale. La NUPES et le RN condamnent la loi sur les retraites mais ne s’entendent que pour se saborder mutuellement.
Notre combat d’éclaireur et d’inspirateur politique est donc nécessaire pour empêcher la destruction de tout ce qui fait la beauté et la richesse de notre pays.
Mettons la France à l’arrêt avec un projet mobilisateur pour repartir ! Un projet dans lequel les retraites ne seront plus une faveur mais un droit, le droit à un revenu du travail pour toute une vie, comme le voulait Ambroise Croizat. Prenons des mesures concrètes pour démanteler le féodalisme financier.
Battons-nous, avec les pays du Sud qui l’exigent, pour une nouvelle architecture de paix, de sécurité et de développement pour tous les pays du monde. La paix et la justice sociale sont un seul et même combat.
Chez nous, avec l’esprit du Conseil national de la Résistance (CNR), dans le monde avec celui de la Paix de Westphalie et des Non-Alignés de Bandung. L’esprit du combat contre les mafias coloniales, l’esprit avec lequel les travailleurs communistes, ceux aussi de la JOC et de la JAC, redressèrent notre pays.
C’est du passé ? Non, c’est une inspiration pour sortir de l’occupation d’aujourd’hui, l’occupation financière et sociale. Nous le devons à nos anciens comme à nos jeunes. Unissons nos forces pour le salut commun !
Fou qui songe à ses querelles au cœur du commun combat.
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