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Si on n’était pas dans le cdt de l’OTAN, on nous respecterait.

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Jacques Cheminade :

« Si on n’était pas dans le commandement de l’OTAN, on nous respecterait. »

« Si on n’était pas dans le commandement de l’OTAN, on nous respecterait. »
Récemment, lors d’un discours prononcé à Bpifrance, Emmanuel Macron a publiquement reproché aux États-Unis de vendre leur gaz à la France quatre fois plus cher qu’à leurs industriels. Le président français semble avoir pris conscience – enfin ! – que la crise de l’énergie, dont souffrent nombre de pays européens dont la France, profite en réalité aux États-Unis et qu’il est temps de s’affranchir de la dépendance aux Américains.

Pour tenter d’y voir plus clair, un journaliste étranger qui a préféré garder l’anonymat, a recueilli les propos de Jacques Cheminade, président du parti Solidarité & Progrès et trois fois candidat à l’élection présidentielle française.

 
Quel rôle jouent les États-Unis dans le contexte actuel ?

 
Jacques Cheminade : Les États-Unis sont occupés par une oligarchie anglo-américaine, qui est basée sur la finance et sur les algorithmes de tout le numérique ; et avec cela ils créent un monde détaché de l’économie physique, de l’économie réelle. C’est un monde qui est basé sur une puissance qui, soutenue par le Pentagone, cherche à occuper les autres.

Alors, Emmanuel Macron se plaint ! Bruno Le Maire se plaint ! Mais qu’ont-ils fait ?  Qu’ont-ils préparé, Rien ! Ils sont restés dans le système pour l’essentiel et n’ont pas été capables d’envisager un autre type d’ordre monétaire et financier international. Mon espoir, c’est qu’avec les pays de l’Organisation de coopération de Shanghaï, avec les Brics, on arrive à cet autre ordre. On doit rebâtir un système, cela ne peut pas être dans une logique de blocs. Pour l’instant, nous en préparons l’embryon avec des accords de devises, avec un retour de l’unité de la nation. Mais pas une nation réfugiée derrière un mur, non : une nation qui coopère, qui développe. Et là, il y a un espoir. La France devrait y participer. Et elle devrait être un peu le médiateur, le catalyseur, et aussi l’inspirateur de cette politique nouvelle qui sortira le monde de l’emprise financière, de la crise, et qui passera au niveau de l’initiative mondiale de sécurité et de développement.
 
Pourquoi Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ne s’étaient pas préparés à cette crise ? Pensez-vous qu’en agissant ainsi, c’est-à-dire en achetant du gaz naturel aux États-Unis, et en répondant à certains appels des États-Unis notamment dans la crise ukrainienne, la France reste encore indépendante sur le plan diplomatique ?
 
Jacques Cheminade : Il faudrait poser la question à Von der Leyen, qui a été promue par le président Macron. Il a mis à la tête de la Commission européenne quelqu’un qui se prend pour la présidente de l’Europe. C’est inadmissible. C’est un va-t-en-guerre en ce qui concerne l’Ukraine et la Russie, qui n’offre pas de projet commun de développement.

Donc, il faut une autre politique, Je ne sais pas si le président Macron sera assez courageux, assez intelligent pour la suivre. Il sait cette nécessité, il a dit lors de son discours à Xi’an, en Chine, il y a trois ans, qu’il fallait une autre forme de développement. Eh bien, allons-y. Soyons capables en France de prendre le taureau par les cornes et d’avancer en offrant au monde une politique qui aille dans ce sens, et pas une politique qui est la destruction des économies par une prééminence absolue du financier du court terme.
 
Pensez-vous que le président Macron est suffisamment autonome et indépendant dans la conduite de la politique étrangère de la France ?
 
Jacques Cheminade : C’est à lui qu’il faudra le demander. Ce que je pense, c’est qu’il ne s’est pas donné les instruments pour se libérer de cette tutelle financière, d’une véritable dictature financière, d’une oligarchie qui ne pense qu’à ses intérêts et qui est en train de se détruire elle-même parce qu’elle est incapable d’offrir au monde un projet. Le président Macron a des atouts en mains du fait des gens qui l’ont porté au pouvoir. S’il joue ces atouts, il devrait s’opposer à eux. Ce qui est essentiel pour moi, c’est qu’au niveau du peuple, il y a une volonté différente. À peu près les trois quarts des électeurs français ont voté pour des partis qui voulaient sortir du commandement intégré de l’OTAN. Macron ne voulait pas le faire. Pourquoi ? Parce qu’il est tenu financièrement et militairement. Si on n’était pas dans le commandement de l’OTAN, on nous respecterait  ; parce que nous aurions la liberté de notre outil militaire tout en restant dans l’OTAN. Nous aurions la possibilité d’utiliser notre outil militaire, y compris nucléaire, et nous serions respectés. Aujourd’hui on est tellement intégré dans l’OTAN, une OTAN qui s’étend vers le Global South, vers le monde entier et en particulier qui a une attitude va-t-en-guerre vis-à-vis de la Russie. Blinken, le secrétaire d’État américain, a dit : notre but ultime c’est de contenir et d’empêcher la Chine de se développer. Donc la France doit sortir de ce schéma et pouvoir jouer le rôle d’inspirateur, de catalyseur dans le monde, au service des progrès humains et, comme disait Charles de Gaulle : de l’unité de l’espèce humaine.

Quatre ans après le « America First » de Donald Trump, Joe Biden veut restaurer le leadership de son pays dans le monde. Quels sont les défis que constitue cette politique de Joe Biden pour l’indépendance de la France ? Comment y faire face si l’exécutif veut conduire le pays selon les principes du gaullisme fondés sur l’indépendance de la France par le refus de sa « vassalisation » à des organismes supranationaux comme l’OTAN ?
 
Jacques Cheminade : il y a en France deux mouvements protestataires : l’extrême droite et l’extrême gauche. Ils font partie des gens qui rejettent ce système. Il faut faire pression sur Emmanuel Macron pour qu’il fasse une politique différente. Quant aux États-Unis : les États-Unis ce n’est pas Joe Biden, qui est aux ordres d’une oligarchie qui contrôle la finance, les médias, les universités, les think tank. On a cette espèce de monstre à plusieurs têtes qui occupe ce pays. En ce qui nous concerne, nous avons nos amis là-bas, dont une candidate dans l’État de New York qui s’appelle Diane Sare. Elle affronte Chuck Schumer pour le poste de sénateur de l’État de New York. Elle est quand même la 3e candidate. On voulait l’éliminer. Il fallait 15 000 signatures pour qu’elle puisse se présenter, elle en a eu 67 000 ! Elle défend cette politique que, moi-même, je défends ici avec une vision française. Nous pensons que dans le monde, la priorité absolue, c’est la paix, c’est arrêter cette course à la guerre, qui est quelque chose de terrible pour l’humanité.

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Don rapide

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
 que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
 que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
 que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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