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Séparation bancaire : les 10 bonnes raisons de le faire

Séparation des banques : vous avez un doute sur le bien-fondé de la mesure pour faire face à la crise financière ? Vous ne savez pas comment convaincre vos élus et votre entourage ? Voici 10 arguments prêts à l’emploi contre les défenseurs des soi-disant bienfaits de la Banque universelle.

(Mise à jour : juin 2018)

  • De nombreux spécialistes reconnaissent, comme en 2008, que la faillite d’une seule mégabanque peut entraîner l’économie mondiale dans la dépression et le chaos ;
  • Le problème n’est pas « les banques », mais les banques dont aussi bien la taille que leurs interrelations avec l’ensemble des autres banques au niveau mondial, peuvent poser un risque systémique. Si une seule de ces banques mammouth, « premières de cordée », chute, c’est l’ensemble des autres qui tomberont ;
  • Le cas immédiatement devant nous, c’est la faillite de la Deutsche Bank, une des 15 mégabanques européennes qui, à elles seules, représentent 43 % du total des actifs du secteur bancaire de l’UE. La filiale américaine de la Deutsche Bank est sous quasi-tutelle des régulateurs américains. En Europe, la BCE s’inquiète fortement des conséquences de son sort et sa nationalisation fait débat ;
  • Entre 2008 et juin 2018, au niveau mondial, les Etats ont injecté 9 000 milliards de dollars d’argent public pour maintenir le système à flot, ce qui est aujourd’hui, vu le taux d’endettement, totalement impossible ;
  • Cette somme est l’équivalent de ce qu’ils ont consacré à l’aide au développement pendant 65 ans. Rien que dans la zone euro, il s’agit d’environ 20% du PIB. On estime, par ailleurs, à 20 millions le nombre d’emplois perdus et à 64 millions le nombre de personnes ayant basculé dans la pauvreté extrême comme conséquence de la crise ;
  • Au niveau de la régulation, peu a été fait. La dérégulation est même de retour. En octobre 2017, la Commission européenne a retiré son projet de réforme bancaire (Bank Structural Reform, BSR) et, aujourd’hui, les Etats-Unis préparent le détricotage de la « règle Volcker », qui, bien qu’imparfaite, tentait de freiner la spéculation.
  • Pourtant, comme l’affirme désormais Finance Watch, organisation indépendante qui défend l’intérêt général auprès des régulateurs financiers, « La séparation de l’activité de banque de détail des activités de banque d’affaires pour les institutions d’importance systémique est un paramètre primordial d’une régulation financière qui maîtrise les risques systémiques et réduit la probabilité d’une autre crise financière ».
  • Finance Watch souligne qu’une grande partie des transactions financières qui passent aujourd’hui par ces mégabanques ne concerne que des entreprises financières. Autrement dit, les citoyens et la plupart des petites et moyennes entreprises n’utilisent pas, ou très peu, ces services. Même les entreprises multinationales (les « entreprises non financières » dans le jargon financier) n’ont besoin que d’une fraction des transactions effectuées par ces mégabanques. En effet, moins de 10 % des titres de créance émis, moins de 10 % des dérivés de gré à gré et moins de 5 % des opérations de change sont utilisés par des entreprises de l’économie réelle. Ces services sont donc principalement nécessaires aux acteurs du secteur financier...
  • Finance Watch rappelle qu’une telle séparation produirait les effets suivants :
    • Re-focaliser l’activité des grandes banques sur le service de l’économie réelle tout en rendant les marchés de capitaux plus concurrentiels et moins subventionnés. Cela irait également dans le sens de la volonté de l’UE de disposer d’une union des marchés de capitaux sans effets de distorsion.
    • Mettre fin au soutien implicite de l’Etat des activités de trading financiers (courtage) des banques d’investissement. En effet, la garantie d’état des dépôts, nécessaire aux banques commerciales, devient, dans le système de banques universelles, une subvention implicite aux activités de marchés et encourage de fait la croissance excessive des mégabanques universelles.
    • Séparer deux cultures très différentes : celle du long terme de celle du court terme. Ceci permettrait d’éviter la situation actuelle dans laquelle la culture du court terme des banques d’investissement influence de manière négative la culture du long terme et la relation de confiance sur laquelle repose l’activité des banques commerciales.
    • Apporter de la stabilité financière, éviter la contagion entre banques et rendre leur gestion en cas de grande difficulté possible – même pour les plus grandes. Cela diminuerait considérablement le risque pour les contribuables de devoir encore renflouer les banques en cas de nouvelle crise financière.
    • Éviter le grippage de l’économie lorsqu’une banque d’investissement fait faillite. La séparation des activités bancaires permettrait qu’une banque d’investissement puisse faire faillite sans impliquer des acteurs de l’économie réelle.
  • En France, c’est Solidarité & Progrès, le parti de Jacques Cheminade qui a écrit une proposition de loi pour une séparation stricte et patrimoniale des grandes banques. Cette proposition de loi est disponible pour tout acteur politique ayant la lucidité et le courage d’agir avant que l’irréparable nous arrive.
  • Couper les banques en deux en 1 minute chrono
     

     

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Don rapide

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
 que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
 que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
 que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard