Communiqué de Solidarité & Progrès
Ce vendredi 24 janvier, au cours de la manifestation contre la réforme des retraites, nos militants se sont fait agresser physiquement par des anti-fascistes auto-proclamés ayant recours à des méthodes fascistes.
Nos militants portaient sur les épaules une Banque de France en carton proclamant « la Banque de France est à nous » et certains, déguisés en personnages de la Casa de papel, exigeaient un « braquage » pour le peuple. Avec une banderole : « Pas touche aux retraites, rendez-nous la Banque de France ! »
C’est alors qu’un groupe violent de nervis s’en est pris à coups de pied à nos matériels et les ont détruits. Ils ont menacé nos militants et craché sur eux. Nos militants ont continué à progresser vers le cortège, dont ils ont été expulsés et exfiltrés brutalement par des individus se réclamant de Sud-Solidaires.
Malgré nos efforts, aucune discussion politique n’a pu être engagée avec eux car ils se bornaient à répéter « nous n’avons pas d’arguments à donner ». Sans doute leur forme d’expression se limite-t-elle à frapper. Et il est clair qu’ils s’en sont pris à des militants réclamant que le peuple reprenne le contrôle de sa Banque pour arrêter l’austérité sociale et émettre du crédit pour l’éducation, la santé et le travail. Par stupidité, sectarisme ou provocation, ils font ainsi le jeu de Macron et de tous ceux contre lesquels ils prétendent manifester.
Pour notre part, nous continuons le combat contre la réforme inique des retraites et pour notre souveraineté monétaire, car si le peuple ne contrôle pas la monnaie, c’est la monnaie qui contrôle le peuple.
