Nouvelles de la mobilisation nationale contre la validation des emprunts toxiques

samedi 19 octobre 2013

Flyer à distribuer (cliquez pour imprimer).

La campagne lancée par Solidarité & Progrès pour exiger des députés qu’ils rejettent l’article 60 du projet de loi de finances se poursuit à grand train. Il s’agit que les citoyens et élus, par l’intermédiaire de notre pétition en ligne, envoient un message clair aux parlementaires : la France n’est pas une république banquière !

En effet, dans son article 60 du projet de loi de finances 2014 actuellement débattu à l’Assemblée nationale, le gouvernement, via l’incontournable agent des banques universelles Pierre Moscovici, veut interdire aux collectivités locales victimes des emprunts toxiques de poursuivre en justice les banques.

En quelques jours, près de 600 personnes ont déjà signé la pétition et l’ont partagée 450 fois sur les réseaux sociaux. C’est encore peu mais c’est déjà bon ! Défiant le pessimisme à tout craint régnant actuellement – « on peut rien faire », « tous pourris », « la finance est trop forte » – ces 600 personnes ont décidé de dicter la ligne de conduite à leur député plutôt que d’attendre que le lobby bancaire ou la fatalité le fassent à leur place.

Parmi les signataires, 23 maires de tous bords politiques ou indépendants se sont engagés. Les militants de Solidarité & Progrès ont également distribué la pétition dans plusieurs congrès départementaux de maires, où beaucoup d’élus ont salué notre intervention, content d’être enfin sollicités sur des questions capitales. Car sans ce levier d’intervention sur le national, leur combat local serait perdu d’avance. Un maire d’Île-de-France s’est même joint aux militants pour distribuer le tract à ses collègues.

A l’Assemblée des maires du Tarn.
Devant Bercy.
Autour de l’Assemblée nationale.

A Toulouse, les militants S&P sont notamment allés à la rencontre du « député qui marche », le béarnais Jean Lassalle, dont le tour de France citoyen faisait étape dans la ville rose. Après une discussion franche et conviviale, le député des Pyrénées-Atlantiques (et maire de Lourdios-Ichère) a signé la pétition.

A Paris, 1400 exemplaires de la pétition ont été distribués devant l’Assemblée nationale, ce qui fut l’occasion de discussions avec plusieurs députés et assistants parlementaires... Visiblement, notre intervention n’était pas de trop puisque certains ignoraient encore ce scandale ou ne semblaient pas encore très déterminés à agir. D’où l’importance pour vous de faire signer la pétition au plus grande nombre de personnes afin de saturer les boîtes mail de chaque député !

1000 exemplaires de la pétition ont aussi été distribués à Bercy, devant l’entrée du ministère de l’Economie et des Finances. Les militants ont été reçus avec entrain par les employés du ministère de Moscovici, où l’austérité provoque un taux de suicide des plus élévés.

D’autre part, Gérard Faure-Kapper, président de l’APLOMB, association luttant contre les abus bancaires, a apporté son soutien à notre pétition en la relayant sur son blog dans un billet incisif intitulé « Emprunts toxiques : il faut empêcher les députés de livrer le peuple aux banques ».

La mobilisation continue ! N’hésitez pas à aller voir votre maire ou votre conseiller général pour qu’il signe la pétition ! Et si vous croisez « par hasard » votre député ou même votre sénateur, faites-le lui savoir !

Défaire l’article 60 est capital :

  • pour vaincre le lobby bancaire
  • pour en finir avec la trahison du Bourget
  • pour rétablir la justice
  • pour sauver les communes et la démocratie locale
  • pour ne pas laisser le terrain à la com’ grossière du FN

Signez et faites signer la pétition

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