Paris le 23 décembre 2025
Cette déclaration faisait suite à un article de l’agence de presse britannique Reuters, selon laquelle « les services de renseignement américains continuent d’alerter sur le fait que le président russe Vladimir Poutine entend s’emparer de toute l’Ukraine et reconquérir des territoires européens ayant appartenu à l’ancien empire soviétique. » Reuters citait au moins six sources anonymes affirmant que les services de renseignement américains partageaient l’avis des dirigeants et des agences de renseignement européennes. Enfin, Reuters rapportait les propos du représentant Mike Quigley, membre de la commission permanente spéciale du renseignement de la Chambre des représentants (HPSCI) : « Les renseignements ont toujours indiqué que Poutine en voulait plus. Les Européens en sont convaincus. Les Polonais en sont absolument convaincus. Les pays baltes pensent être les premiers. »
La réponse complète de Gabbard à un article d’Erin Banco de Reuters commençait ainsi : « Non, c’est un mensonge et de la propagande. @Reuters se fait le porte-parole délibéré des bellicistes qui cherchent à saper les efforts inlassables du président Trump pour mettre fin à cette guerre sanglante qui a fait plus d’un million de victimes des deux côtés. Vous propagez dangereusement ce récit mensonger pour bloquer les efforts de paix du président Trump et fomentez l’hystérie et la peur au sein de la population afin de l’amener à soutenir l’escalade du conflit. Ce que l’OTAN et l’UE souhaitent réellement c’est entraîner l’armée américaine directement dans une guerre contre la Russie. »
Elle a ensuite réagi à la citation de Quigley par Reuters : « En réalité, les services de renseignement américains ont informé les décideurs politiques, notamment le membre démocrate du HPSCI cité par Reuters, que les services de renseignement américains estiment que la Russie cherche à éviter une guerre de plus grande ampleur avec l’OTAN. » Elle a conclu : « Ils estiment également que, comme l’ont montré les dernières années, les performances de la Russie sur le champ de bataille indiquent qu’elle n’a actuellement pas la capacité de conquérir et d’occuper toute l’Ukraine, et encore moins l’Europe. »
Deux heures plus tard, le lieutenant-général Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump, a réagi avec véhémence, tandis que Kirill Dmitriev, envoyé spécial du président russe, publiait sur X : « Gabbard est formidable, non seulement pour avoir documenté les origines Obama/Biden du canular russe, mais aussi pour avoir exposé la machine belliciste de l’État profond qui tente de déclencher la Troisième Guerre mondiale en alimentant la paranoïa anti-russe au Royaume-Uni et dans l’UE. Les voix de la raison comptent : rétablissons le bon sens, la paix et la sécurité. »



