Chronique stratégique du 22 novembre 2019 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Au cœur de l’opération se trouvaient Obama lui-même, son vice-président Joe Biden, désigné par Obama comme l’homme de contact avec l’Ukraine, et Victoria Nuland, la responsable au Département d’État des affaires eurasiatiques. Nuland avait admis que le Département d’État avait dépensé cinq milliards de dollars pour soutenir les ONG anti-russes du Maïdan. Ce qu’elle n’avait pas précisé, c’est l’implication des organisations et milices ultra-nationalistes et néo-nazies, dont le parti Svoboda et le groupe paramilitaire Pravy sektor, qui arborent les insignes fascistes des collaborateurs bandéristes de la Seconde Guerre mondiale. Ces forces avaient fait monter la violence à un degré tel que la chute de Ianoukovitch, le 22 février 2014, était devenue inévitable.
Preuve qu’une mauvaise conscience ronge le Parti de Barack Obama et d’Hillary Clinton, 40 députés du même parti ont adressé le 16 octobre dernier une lettre à l’actuel secrétaire d’État Mike Pompeo, lui demandant s’il ne fallait pas inclure dans la liste des organisations terroristes le Bataillon Azov, une unité paramilitaire d’extrême droite qui, suite au Maïdan, avait été intégrée comme « Régiment Azov » à la garde nationale ukrainienne, et qui a bénéficié jusqu’à récemment de l’aide…