Brèves

LaRouche : « nous approchons de l’ultime confrontation »

samedi 22 novembre 2008, par Lyndon LaRouche

22 novembre 2008 (Nouvelle Solidarité) – Lyndon LaRouche a déclaré vendredi que banquiers et gouvernements sont passés « de la peur à la panique », alors que nous basculons dans une nouvelle phase de désintégration du système financier mondial. « C’est désormais la bulle des dérivés qui explose, une bulle de plusieurs millions de milliards », a-t-il souligné.

Officiellement, selon la Banque des règlements internationaux (BRI), fin 2007, les produits dérivés mondiaux équivalaient à 675 000 milliards (environ 15 fois le PIB mondial), dont 179 000 milliards pour les trois plus grandes banques américaines – JP Morgan Chase, Citicorp et Bank of America.

Il faut ajouté à cela, la débâcle des hedge funds (alias Pirates des Caraïbes) : le Financial Times d’hier révèle que 63 milliards de dollars ont été retirés de ces fonds en octobre, et 115 milliards ont été perdus, soit, au total, 10% des actifs qu’ils gèrent. Ces fonds, pour la plupart hébergés dans des dominions britanniques, procèdent actuellement à des ventes massives d’actifs pour récupérer des liquidités et couvrir leurs obligations. Une source de Wall Street a confié que seulement 300 des 7000 hedge funds restants, survivront à cet effondrement.

LaRouche a souligné que toutes les grandes institutions financières américaines, européennes et asiatiques sont exposées à l’effondrement des dérivés, mais qu’aucune ne peut évaluer l’exposition des autres. « Nous sommes en pleine explosion du système », a-t-il averti. « Jusqu’à maintenant, j’offre la seule solution cohérente : la mise en redressement judiciaire de tout le système financier international, en commençant par l’annulation de tous les dérivés. Ma solution créé une menace existentielle pour l’empire financier Anglo-hollandais. Je le sais, de nombreux banquiers importants le savent, et les britanniques aussi. C’est pourquoi la peur s’est transformée en panique absolue. Nous nous approchons sérieusement de l’ultime confrontation ».

COMMENTAIRES

Le Breton - le 23 novembre 2008

La solution La Rouche ne sera hélas pas adoptée.
L’on va continuer à ponctionner des milliards sur l’économie pour maintenir hors de l’eau la tête d’une poignée de spéculateurs.
Cette ponction va, dans quelques mois, arrêter tout développement.
Ce n’est qu’alors qu’on tentera de relancer, mais avec quels fonds ?
A moins qu’Obama au lieu d’écouter R Emmanuel et ses conseillers acquis à Walla Street écoute La Rouche.
Peu probable vu la composition probable de l’équipe.

matière invisible - le 24 novembre 2008

Tous les matins à vélo en allant au travail en banlieue parisienne ouest, j’ai une pancarte format A3 dans le dos pour essayer de réveiller les gens. Alors pour être spectateur non merci.
Je suis même allé devant l’Elysée en octobre avec une pancarte A3 parlant du nouveau Bretton Woods et de la dette d’Etat. Mais la police m’a invité à partir aussitôt après avoir noté mon identité.