Brèves

LaRouche : les banques centrales sont parties pour l’hyperinflation

vendredi 2 décembre 2011, par Lyndon LaRouche

2 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Hier, au cours d’une discussion sur la situation financière du monde, l’économiste américain Lyndon LaRouche a fustigé le flux incessant de commentaires et d’explications sur la crise et la décision des banques centrales d’émettre à nouveau de la monnaie de renflouement. « Tout ça n’est qu’un renflouement opéré via les Etats-Unis ; le système est mort et tout ce qu’ils proposent c’est de se lancer dans une folie hyperinflationniste. »

Avec la dernière décision des banques centrales, la Réserve fédérale américaine sert à nouveau de pompe à fric internationale, comme en 2008-2009, et vient voler au secours d’une BCE au bord de la rupture. Mais l’on a beau émettre de l’argent, l’euro et le dollar n’ont plus aucune valeur car ils ne sont plus que des monnaies de renflouement.

Il n’est pas surprenant pour qui connaît le véritable ennemi – l’Empire financier de la City de Londres et son annexe de Wall Street – d’apprendre, comme l’a révélé hier Reuters, que c’est la Banque d’Angleterre qui était à la manœuvre depuis 10 jours pour coordonner l’action des banques centrales et les pousser au renflouement hyperinflationniste.

COMMENTAIRES

tiso - le 2 décembre 2011

2012 verra sans doute un krach financier identique à celui de 1929.

ID naze - le 2 décembre 2011

Et la ruine des pouvoirs d’achat surement ?
Comme ça pas besoin "de baisser le montant des retraites", elles tomberont d’elles meme , et a tous les nivaux ,surement ?
Bye.

petite souris - le 2 décembre 2011

.... entendu sur nos ondes radiophoniques dezélites parler de faire marcher la planche à billets (un aveu ? une première ?) mais pas encore pour dénoncer cette méthode suicidaire...
J’espère que cela va venir ....

profane - le 30 janvier 2012

L’hyper-inflation ne touche pas le travail mais la finance.

L’hyper-inflation est un moyen simple et rapide de transférer la richesse de la rente financière vers le travail, de ceux qui prêtent vers ceux qui font.

En effet quand le taux d’inflation courant dévient supérieur à des taux de crédits contractés dans le passé, le travail produit plus d’argent courant que les emprunts contractés dans le passé n’en prélèvent, du fait du différentiel de taux.

L’hyper-inflation est donc la solution naturelle pour faire payer la crise à ses vrais responsables, la finance et tous les prêteurs d’argent en générale.

Il ne faut donc pas s’opposer à un recours du mécanisme d’inflation pour recréer un monde plus équilibré entre la finance et le travail.

Pour contre-carrer l’effet négatif de la perte de financement des entreprises et des personnes pour réaliser leurs innovations à venir, la mise en place d’un organisme de crédit étatique et d’une banque centrale sous gouvernance démocratique sont nécessaires dans le monde occidental. L’inflation qui en découlerait est un frein à l’économie virtuelle issue de la finance, et non à l’économie réelle issue du travail.

Inflation, banque centrale sous gouvernance démocratique, organisme de crédit étatique sont les piliers d’une économie réelle, compétitive et plus juste.