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La résolution pour la destitution de Cheney est « activement considérée »

samedi 17 novembre 2007

16 novembre 2007 (LPAC) - John Conyers, le démocrate responsable de la commission judiciaire de la chambre des représentants a assuré que la résolution de destitution du vice-Président américain, Dick Cheney, était « activement considérée ». Considérant cette résolution comme « le sujet le plus sensible pour le pays », il a déclaré ne pas vouloir indiquer de calendrier.

D’après le Scoop Independent News, ces remarques de Conyers font suite à une discussion du groupe parlementaire pour la sortie d’Irak qui s’est déroulée le 14 novembre. L’ancien sénateur George McGovern, le journaliste Bob Woodward et les écrivains Ron Suskind et Michael Isikoff, y ont pris la parole sous le patronage de la députée de Californie, Maxine Waters. Le représentant Stephen Cohen, a demandé à chacun d’eux, « les questions politiciennes mises de côté », si « ils pensaient que la destitution aboutirait ».
Le seul intervenant à répondre fut le sénateur McGovern, qui a déclaré que « les fondements de la destitution sont plus solides que ceux que nous avions contre Nixon ». Cependant, il a ajouté qu’il ne pensait pas que « la disposition d’esprit du pays la porterait très loin ».
Isikoff n’a pas voulu répondre, et Woodward s’est défilé en disant que le travail de journaliste est de présenter des faits « de manière neutre ». Suskind n’a pas eu l’occasion de répondre.

Poussé par la pression populaire pour la destitution du vice-Président Cheney, Conyers a explicitement défié les quatre participants : « Comment ce fait-il, qu’à l’exception d’un seul, vous ne teniez même pas à parler de cette question ? Chacun des membres présents est assailli par des gens demandant qu’une action pour la destitution soit engagée ». « Ceci, a-t-il dit, est le sujet qui détermine ce qui arrivera en 2008. Ceci est le sujet que les gens discutent avec nous ». Ensuite, parlant des dispositions nécessaires pour la destitution, il a asséné : « si nous ne les lançons pas maintenant, quand le ferons-nous ? ».