Déclarations de Jacques Cheminade

Déclaration de Jacques Cheminade après l’intervention télévisée de N. Sarkozy

dimanche 27 février 2011, par Jacques Cheminade

Paris, le 27 février — M. Sarkozy tente de prendre en marche le train des révolutions dans les pays méditerranéens après avoir navigué avec leurs dictateurs et s’efforce de revendre le taudis politique qu’était devenue l’Union pour la Méditerranée en ravalant sa façade.

Bien pire encore, il n’envisage même pas que la source des injustices dans les pays du Sud se trouve dans le monde transatlantique. Il pense que la crise économique et financière la plus grave depuis la 2e Guerre mondiale « semble s’estomper » et affirme que « l’Europe a dominé la crise de l’euro ». Illusion ou mensonge, ses jugements sont consternants.

Le PS de son côté, par la voix de son porte-parole, ne soulève aucun de ces points fondamentaux et n’a en aucune façon rompu avec ceux qui, parmi les siens, ont été les responsables de la crise. Cela confirme qu’un autre type et une autre génération de dirigeants est nécessaire en France, retraçant les frontières politiques comme en juin 1940.

Face à une crise de civilisation, une nouvelle résistance doit apparaître avec un projet qui fasse passer la cause de l’humanité avant celle des méga-banques casino, de la City et de Wall Street. Mon combat vise à la faire naître. Qu’on l’aime ou pas, rien d’autre n’a de sens.


Son site de campagne : www.cheminade2012.fr


COMMENTAIRES

petite souris - le 28 février 2011

Illusion ou mensonge, ses jugements sont consternants

oui bien évidemment !

Les hommes sont trop occupés d’eux-mêmes pour avoir le loisir de pénétrer ou de discerner les autres : de là vient qu’avec un grand mérite et une grande modestie l’on peut être longtemps ignoré. Jean de La Bruyère

L’esprit discerne et choisit, mais c’est l’âme qui insuffle. Vauvenargues

On peut voir trois principaux objets dans l’étude de la vérité : l’un, de la découvrir, quand on la cherche, de la démontrer, quand on la possède, le dernier, de la discerner d’avec le faux quand on l’examine. Blaise Pascal